Le 24 septembre, RT France organisait un débat autour de la question : «Le service national universel (SNU), une expérience réussie et à quel prix ? »
Opposé au SNU, Louis Boyard, syndicaliste et militant de La France insoumise (LFI) estime qu'à travers celui-ci, la majorité considère que «la priorité de la jeunesse, c'est l'identité française». «On n'est pas capable de comprendre que le rejet de la République [est dû au fait que] la République ne donne pas les moyens qui sont légitimes pour les jeunes» pour vivre dignement, a-t-il jugé. Pour Louis Boyard, le SNU «empêche de résoudre la crise sociale».
Face à lui, le responsable de la section Sorbonne Paris 1 du syndicat universitaire de droite UNI, Guilhem Carayon, considère qu'«il n'y a pas de militarisme à être encadré par des militaires» et voit dans le SNU du «patriotisme, parce que les jeunes chantent La Marseillaise, parce que les jeunes sont sous les drapeaux». «Je ne comprends pas pourquoi on s'indigne de cela», s'interroge-t-il, tout en regrettant que le SNU n'aille pas assez loin.