Le 31 août, en fin d'après-midi, le stand de la République en marche (LREM) à la Braderie de Lille a été la cible de violences. Un militant du parti a été blessé, selon des responsables du mouvement. D’après la La Voix du Nord, «la tension est montée à l’arrivée de la candidate investie par LREM, Violette Spillebout, en compagnie du délégué général du parti, Stanislas Guérini. Tous deux ont été apostrophés par un comité d’accueil hostile. Et les coups ont rapidement succédé aux mots». Leurs auteurs ont par la suite pris la fuite à l'arrivée des renforts de police, selon la même source.
«Une quinzaine de personnes, alcoolisées et agressives, ont jeté des projectiles et de la bière sur le stand», a affirmé à l'AFP l'équipe de la candidate. «Nous avons appelé la police et nous ne sommes pas restés sur place», a-t-elle ajouté. La même source a en outre affirmé que les violences «visaient le mouvement dans son ensemble plus que la candidate car le groupe avait déjà commencé à chahuter le stand dès le matin aux cris de "Macron démission"».
«Indignée par les attaques gratuites et violentes qui ont écourté notre visite avec Stanislas Guérini sur les stands de la République en Marche et des autres formations politiques Porte de Paris», a tweeté Violette Spillebout. «Tout mon soutien et mes pensées pour les marcheurs agressés et merci aux forces de l'ordre.»
La maire socialiste de la ville, Martine Aubry, a également condamné les violences contre le stand représentant la majorité présidentielle.
«Nous prendrons toutes les dispositions demain [le 31 août], si En Marche le souhaite, pour que leur présence puisse être assurée dans les meilleures conditions», a-t-elle ajouté dans un second tweet.
Au cours de ces dernières semaines, des permanences de députés LREM ainsi que des locaux du parti ont été vandalisés ou dégradés par des actions diverses. Ces actes avaient alors été vivement condamnés par la classe politique.
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