France

En l’absence de Mélenchon, les Insoumis organisent leur université d’été à Toulouse (VIDEO)

Les Insoumis tiennent leur université d’été à Toulouse avec l’absence remarquée de Jean-Luc Mélenchon. Actuellement au Mexique, le leader du mouvement entend se rendre au Brésil pour rencontrer l'ex-président Lula incarcéré pour corruption.

Traditionnellement organisée à Marseille depuis sa création en 2018, l’Université d’été de La France insoumise (LFI) se tient cette fois-ci à Toulouse, du 22 au 25 août. «Un changement de lieu qui fait écho à la volonté de La France insoumise de faire tourner la responsabilité de l’organisation de cet événement dans les différentes villes d’implantation du mouvement. Le choix s’est porté sur Toulouse où de nombreuses initiatives structurantes ont été réalisées depuis la création de notre mouvement», explique-t-on sur le site du parti.

L’événement sera marqué par l’absence du président de la LFI. Jean-Luc Mélenchon, actuellement en voyage au Mexique, a annoncé sur sa page Facebook, qu’il ne pourrait faire acte de présence car il entend rendre visite à l’ex-président Lula, actuellement incarcéré à Curitiba pour corruption. «C’est pour moi un devoir politique et personnel d’aller lui dire de vive voix notre soutien», a expliqué l’ancien candidat à la présidentielle à la faveur d’une publication Facebook.  

Le futur de l’Amérique latine figure par ailleurs en bonne place des sujets abordés au cours de l’université d’été du mouvement. Interrogé par RT France, le conseiller national du Parti de gauche, Julien Calfuquir, a souligné l’importance de prêter attention à ce qui se déroule sur ce continent comme en Argentine où les péronistes (gauche) menés par Alberto Fernandez et sa colistière, l’ex-présidente Cristina Fernandez de Kirchner, ont remporté les dernières primaires face au président libéral Mauricio Macri. Ces élections font figure de répétition générale de la présidentielle d’octobre pour laquelle le président sortant brigue un second mandat. 

La politique intérieure sera également au cœur des discussions entre les militants insoumis. Malgré l’échec des élections européennes, le parti entend bien rebondir, entre autres, à l'occasion des prochaines municipales de mars 2019. «Cela peut être l’occasion pour mener un bras de fer contre Emmanuel Macron. Parler à beaucoup de partenaires et à la population qui veut s’opposer aux politiques néolibérales que met en place ce gouvernement. Personnellement, je pense que cela peut [constituer] l’une des options qui peut nous permettre de grandir et de [prendre] une voie victorieuse pour 2022», a également estimé Julien Calfuquir.

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