France

Les Gilets jaunes battent le pavé pour le 25e samedi consécutif (EN CONTINU)

Trois jours après les manifestations du 1er mai, les Gilets jaunes se sont à nouveau donné rendez-vous dans les rues de France pour le 25e samedi consécutif.

Samedi 4 mai

Le Nombre jaune, page Facebook proche des Gilets jaunes, fait état de la présence d'un peu plus de 40 000 manifestants le 4 mai en France, selon un premier comptage. En attendant les chiffres définitifs, publiés le 5 mai, il s'agirait de la plus faible mobilisation depuis le début du mouvement il y a 25 semaines.

Le ministère de l'Intérieur, dont les chiffres sont régulièrement contestés par les Gilets jaunes, annonce 18 900 manifestants en France, ce qui représenterait la plus faible mobilisation depuis le début du mouvement.

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Les charges se poursuivent à Toulouse.

A Toulouse, la situation se tend. Des manifestants sont «pris en étau», selon notre reporter.

Peu avant, les manifestants subissaient des tirs de gaz lacrymogènes, les forces de l'ordre tentant de disperser les Gilets jaunes.

A Paris, le cortège poursuit son trajet.

A Toulouse, notre reporter signale des heurts entre les Gilets jaunes et les forces de l'ordre.

Les forces de l'ordre ont également chargé assez violemment, selon notre journaliste sur place.

Selon France bleu Loire océan, au moins 3 personnes ont été blessées à La Roche-sur-Yon.«Ils ont reçu des palets de lacrymogène», selon le média, provoquant des «brûlures» et des «plaies». «Les jets de gaz ont inondé une partie de la place», ajoute la radio.

France bleu précise que «la tension est retombée rapidement».

Les Gilets jaunes «exigent» le référendum d'initiative citoyenne (RIC).

Selon le ministère de l'Intérieur (dont les chiffres sont régulièrement contestés par les Gilets jaunes), 3 600 manifestants étaient dans la rue en France, dont 1 000 à Paris, à 14 heures. 

Yannick, Gilet jaune, employé des Aéroports de Paris et co-organisateur d'un rassemblement à Roissy-Charles De Gaulle, explique que cet événement vise à sensibiliser les passagers sur les projets de privatisations du gouvernement. «Je ne vois pas pourquoi Macron veut vendre un bien qui rapporte», argumente-t-il.

Invité sur le plateau de RT France, l'une des figures des Gilets jaunes, François Boulo, a déclaré qu'Emmanuel Macron avait fait du «Sarkozy» avec le grand débat national. Selon François Boulot, tout n'a été «que communication» puisque le président avait averti qu'il ne changerait pas de cap politique. «Emmanuel Macron défend les ultras-riches dans ce pays», ajoute-t-il.

La mobilisation se poursuit à Toulouse, où les Gilets jaunes ont répondu présent.

Du gaz lacrymogène est employé à La Roche-sur-Yon, où des manifestants se sont rassemblés, bravant l'interdiction de manifester prononcée par les autorités.

A Lyon, les Gilets jaunes, qui défilent avec Youth for Climate Lyon, un collectif de jeunes luttant contre le réchauffement climatique, viennent de s'élancer. «Un avenir juste juste un avenir», peut-on lire sur une banderole en tête de cortège.

Dans le cortège toulousain, un manifestant brandit un drapeau français sur lequel le bleu est remplacé par un gilet jaune.

A Toulouse, les Gilets jaunes entonnent des chants hostiles à Christophe Castaner après ses propos sur l'incident survenu à la Pitié-Salpêtrière le 1er mai.

Le cortège toulousain s'est mis en marche depuis la station Jean-Jaurès.

Des manifestants à Paris réclament la démission de Christophe Castaner, dont les propos sur l'incident survenu à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière le 1er mai ont provoqué une polémique.

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Le cortège de Gilets jaunes s'élance depuis l'hôpital Lariboisière, situé à proximité de la Gare du Nord. Cette manifestation est l'une des trois autorisées ce jour dans la capitale.

Une centaine de personnes sont rassemblées devant l'hôpital Lariboisière, dans le 10e arrondissement de Paris, selon notre journaliste présente sur place. Des Gilets jaunes interviewés se disent plus motivés que jamais. Ils estiment également subir «une répression totale» et ne comprennent pas les justifications du gouvernement quant aux événements survenus à la Pitié-Salpêtrière le 1er mai.

Notre reporter Antoine Cléraux, présent à Roissy-Charles de Gaulle, rapporte qu'une dizaine de Gilets jaunes manifestent à l'intérieur de l'aéroport pour protester contre la privatisation d'Aéroports de Paris (ADP).

Une banderole «Maman, je vais rater l'avion», en clin d’œil au célèbre film américain de Chris Columbus, est brandie par les Gilets jaunes.

Les Gilets jaunes, nombreux dans le cortège syndical du 1er mai qui a rassemblé entre 150 000 et 300 000 personnes, se mobilisent à Paris et en province pour l'acte 25 de leur mobilisation.

Depuis l'acte 22, mi-avril, les chiffres du ministère de l'Intérieur, contestés par les Gilets jaunes, montrent un fléchissement du nombre des manifestants qui battent le pavé chaque samedi.

Le week-end dernier, lors de l'acte 24, 23 600 manifestants, dont 2600 à Paris, ont été recensés en France par les autorités. Le mouvement, lancé il y a près de six mois, comptabilisait de son côté au moins 60 132 manifestants.

Pour l'acte 25, trois manifestations déclarées ont été autorisées par la préfecture à Paris. La première, au départ de l'hôpital Lariboisière, doit rejoindre la place de la Nation. 

Comme samedi dernier, une tournée des sièges des médias, dans les XVe et XVIe arrondissements, à l'ouest de la capitale, est au programme. Le troisième cortège reliera Jussieu à la rue de Patay. 

Par ailleurs, une «occupation festive» de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle est prévue pour demander, entre autres, l'arrêt de la vente d'Aéroports de Paris.

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