Jeudi 2 mai
Mercredi 1 mai
Les manifestants entonnent un «joyeux anniversaire» dédié à Alexandre Benalla.
Selon le ministère de l'Intérieur, 164 500 manifestants ont été recensés en France dont 28 000 à Paris.
Le calme est revenu au niveau de la place d'Italie (13e arrondissement de Paris). Plus tôt, des heurts avaient éclaté entre forces de l'ordre et manifestants.
Des personnes commencent à arriver place de la Contrescarpe, où un rassemblement est prévu à 19h pour célébrer «l'anniversaire» d'Alexandre Benalla. Il y a un an, l'ex-conseiller d'Emmanuel Macron avait été surpris en train de violenter un couple au même endroit. «Fêtons notre anniversaire commun, entre lui et tous les manifestants tabassés avec zèle et amour de la République !», écrivent sur Facebook les Cerveaux non disponibles, une page affirmant diffuser une «information alternative et indépendante sur le mouvement des Gilets Jaunes».
Un drone survole la place d'Italie, théâtre de violences. Le 30 avril, alors qu'il évoquait son dispositif concernant les manifestions du 1er mai dans la capitale, le préfet de Paris Didier Lallement avait affirmé que des drones seraient utilisés comme «moyens de voir ce qui se passe dans certaines rues».
A Toulouse, les quelques Gilets jaunes encore présents sont plongés dans un nuage de gaz lacrymogène.
Selon notre reporter Lucas Léger, un manifestant a été blessé lors d'une charge des forces de l'ordre au niveau de la place d'Italie (13e arrondissement de Paris).
Peu avant, on peut voir ces mêmes forces de l'ordre disperser les manifestants avant de reculer.
A Toulouse, les forces de l'ordre dispersent sans ménagement les manifestants.
Un policier a été blessé à Paris. Il s’est retrouvé à terre.
A Paris, une violente altercation a éclaté entre Taha Bouhafs, ex-candidat La France insoumise (LFI) aux législatives de 2017, et plusieurs policiers. L'un d'entre eux lui a confisqué son téléphone avant de le jeter par terre.
Pendant les manifestations, Emmanuel Macron a été aperçu à l'Elysée dégustant des fraises. D'après le Dauphiné libéré, une confrérie de Carpentras a fait livrer quelques 35 kilogrammes de fraises au président et son épouse.
Selon la préfecture de police, le défilé du 1er Mai a rassemblé 5 500 manifestants à Marseille, dont 1 200 Gilets jaunes. De son côté, la CGT avance le chiffre de 30 000 personnes.
A Toulouse, les forces de l'ordre ont de nouveau fait usage de gaz lacrymogène dans le but de disperser un petit groupe de manifestants.
Selon une vidéo tournée par le journaliste indépendant Clément Lanot, un CRS a été blessé. Le commissariat du 13e arrondissement a également été menacé.
D'après Lucas Léger, reporter pour RT France, le CRS a été blessé au visage.
A Paris, un chariot en forme de cygne noir, logo d'un média indépendant en ligne Thinkerview, a été aperçu.
Avant d'être confisqué par la police, comme en témoignent ces images.
Il y a eu 40 000 manifestants à Paris, selon un comptage du cabinet Occurence qui associe une vingtaine de rédactions dont Libération, Le Monde, Le Figaro, Le Parisien, La Croix et l'AFP, ainsi que l'ensemble de la presse régionale et départementale. Une estimation bien au-dessus des 16 000 manifestants annoncée par le ministère de l'Intérieur un peu plus tôt.
Une voiture a pris feu à Paris, rue de Campo-Formio, dans le 13e arrondissement de Paris.
Des dizaines de policiers ont dû protéger le restaurant de La Rotonde, à Paris, où Emmanuel Macron avait fêté en 2017 sa qualification pour le second tour de l'élection présidentielle.
Les habituels chiffres du ministère de l'Intérieur, contestés par les Gilets jaunes, sont tombés : 151 000 manifestants dont 16 000 à Paris, à 14h.
La situation est très tendue entre les forces de l'ordre et les manifestants à Paris, peu avant la Place d'Italie, le point d'arrivée prévu pour le cortège du 1er Mai.
A Lyon, selon la préfecture, 6 200 personnes ont défilé. Selon les syndicats, ils étaient 9 500. Plusieurs centaines de Gilets jaunes ouvraient le cortège dans le centre-ville.
Selon notre reporter sur place à Toulouse, plusieurs petit groupes de Gilets jaunes sont parvenus à atteindre le centre-ville, aux environs du métro Jean-Jaurès, en contournant les forces de l'ordre.
La police tente de fractionner et repousser les manifestants dans des petites rues.
Les forces de l'ordre ont procédé à des charges et des tirs de gaz lacrymogène alors que plusieurs dizaines d'individus s'attaquaient aux installations de protection devant le commissariat du 13e arrondissement de Paris.
France Info rapporte que 300 manifestants ont tenté de s'introduire dans le commissariat de Besançon (Doubs).
La préfecture précise que deux tentatives d’intrusion ont eu lieu par le parking situé à l’arrière du bâtiment. Du gaz lacrymogène a été utilisé pour repousser les assaillants.
Depuis, L'Est républicain a démenti cette information, précisant que «seuls quelques individus se sont avancés sur le parking des policiers», un parking qui n'est fermé par aucune barrière.
«Merci les pompiers !» ou encore : «Les pompiers avec nous !»... Des combattants du feu ont été applaudis par un grand nombre de manifestants du cortège parisien. Des poignées de main ont été échangées.
Exfiltré de la manifestation parisienne, le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez est de retour. Interrogé par téléphone par l'AFP pour savoir s'il avait quitté définitivement la manifestation, le numéro un de la CGT a répondu par SMS: «Non, je suis juste un peu en retrait». Selon le syndicat cité par France Info, «il se trouve toujours dans la manifestation».
Notre reporter web Lucas Léger se trouve dans le cortège parisien qui doit se rendre de Montparnasse à la place d'Italie.
La correspondante de RIA Novosti à Paris, Viktoria Ivanova, a reçu des coups de matraque sur la tête et sur le bras lors d'une charge policière, alors qu'elle couvrait la manifestation du 1er Mai dans la capitale française. Elle affirme pourtant qu'elle portait un brassard presse et un casque recouvert du mot «presse». La journaliste se trouvait au coeur des affrontements et a pu filmer la scène depuis son téléphone portable.
Comme le rapporte le compte Twitter «L'inter-urgences», un cortège de soignants fait partie du défilé parisien du 1er Mai.
Simultanément à d'autres rassemblements en cours dans la capitale, un défilé en faveur du Frexit est en cours entre la place de la Nation et celle de la République. L'Union populaire républicaine (UPR), le parti de François Asselineau, est à l'origine de cette marche.
Parmi les pancartes visibles au sein de ce cortège, on peut lire «UE dictature», «OTAN = guerre» ou encore «Ensemble pour le Frexit».
Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a été contraint de quitter la manifestation parisienne à cause des black blocs, selon un journaliste AFP.
Cité par l'AFP, un militant CGT également témoin de la scène, a raconté que juste avant de partir, le leader syndical s'était retrouvé coincé dans des affrontements entre des Black blocs et des forces de l'ordre. Lorsqu'il s'est replié vers une rue adjacente, il a essuyé des jets de bouteilles venant d'un «groupe d'individus», toujours selon ce témoin.
De son côté, le directeur du quotidien L'Humanité Patrick Le Hyaric, a renvoyé dos à dos Black blocs et gouvernement. «Quelle belle alliance entre le pouvoir et les Black blocs contre la manifestation parisienne du 1er mai», a-t-il ironisé sur Twitter.
De nombreux manifestants continuent d'arborer un masque à l'effigie d'Alexandre Benalla, avec le mot dièse #BenallaBloc.
A Toulouse, les forces de l'ordre ont verrouillé tous les accès au centre-ville.
Présent parmi les manifestants qui défilent dans la capitale, le Gilet jaune Maxime Nicolle a été filmé lors d'un face à face tendu avec un CRS, ce dernier repoussant le Gilet jaune qui s'approche de lui.
Comme le rapporte France Bleu qui cite la préfecture de police, 9 016 contrôles préventifs et 165 interpellations auraient été effectués à 13h15 à Paris.
A Montpellier, un journaliste de 20 Minutes a constaté que les Gilets jaunes avait «éclipsé» les syndicalistes et pris la tête du cortège, après des «frictions».
En déplacement à Montigny-Lès-Metz où elle a déposé une gerbe au pied de la statue de Jeanne d'Arc, Marine Le Pen s'est exprimée sur les violences en cours dans certaines manifestations du 1er Mai.
Considérant qu'il mettait «tout en œuvre pour que les casseurs d'extrême gauche continuent leurs détériorations», la présidente du RN a déclaré : «Le gouvernement refuse d'apporter des réponses politiques qui soient audibles.»
En immersion dans le cortège parisien où ont débuté des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre, notre reporter a capturé les images impressionnantes d'une charge policière en réponse à des projectiles reçus.
A Paris, un fourgon des forces de l'ordre a été attaqué par plusieurs individus, le pare-brise a notamment été la cible de pierres imposantes lancées par des manifestants cagoulés.
Comme il l'avait annoncé dans ses moyens déployés pour le 1er mai, le ministère de l'Intérieur utilise aujourd'hui des drones «pour des opérations de surveillance, de reconnaissance et d'appui tactique».
Après les premiers heurts qui ont déclenché une charge des forces de l'ordre à Paris, un cordon de policiers subit une pluie de projectiles au niveau de la Rotonde.
Parmi les objets confectionnés par des manifestants du cortège parisien, les forces de l'ordre ont procédé à la confiscation d'une tête de dragon.
Notre reporter web Lucas Léger se trouve à proximité de Montparnasse, où des heurts entre Black blocs et forces de l'ordre ont éclaté avant même le départ de la manifestation.
Notre reporter web est en direct sur Facebook, depuis la manifestation de Toulouse.
A Lyon, les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogène, en réplique, selon Le Progrès, à des antifas qui ont lancé des projectiles sur les gendarmes.
Comme en témoignent plusieurs vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, le premiers heurts ont éclaté à Paris, notamment aux abords de la Rotonde, boulevard du Montparnasse.
Les forces de l'ordre ont riposté par des tirs de lacrymogène et une charge. Comme le précise Le Figaro, «les policiers bloquent les manifestants jusqu'à 14h30, heure du début de la manifestation déclarée. L'ambiance est tendue.»
Lors de son traditionnel dépôt de gerbe au pied de la statue équestre de Jeanne d'Arc à Paris, Jean-Marie Le Pen a affirmé qu’«il a[vait] organisé le défilé parisien du FN - abandonné par Marine Le Pen - afin de ne pas laisser le pavé parisien aux organisations de gauche» selon le journaliste Laurent de Boissieu, présent sur place.
En outre, selon le même journaliste, Jean-Marie Le Pen a déclaré que l’incendie de Notre-Dame de Paris était «probablement criminel» évoquant les «services [secrets]».
Comme le rapporte la journaliste Salomé Legrand, la préfecture de police a annoncé en fin de matinée les chiffres de «3 700 contrôles préventifs et 88 interpellations».
Notre reporter Lucas Léger était dans le cortège de la manifestation parisienne à Montparnasse, avant son départ prévu en début d'après-midi vers la place d'Italie.
A Toulouse, on note une présence très visible de l'ultra gauche et des antifas, avec une banderole «Acab» («All cops are bastards», «Tous les flics sont des salauds»).
Répondant à l'idée que certains avaient suggérée, des manifestants ont décidé pour ce 1er mai de défiler avec un masque représentant Alexandre Benalla.
Lire aussi : La carte des lieux clefs de l'affaire Benalla
Faisant référence au premier anniversaire de l'affaire qui a éclaboussé l'ancien chargé de la sécurité du président, le manifestant Voltuan chante : «Joyeux anniversaire Benalla».
A Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor), des Gilets jaunes ont organisé une opération escargot au moyen de 100 à 150 voitures.
A Grenoble, le Dauphiné compte de 10 000 à 15 000 manifestants. Les Gilets jaunes ouvrent le cortège, suivis par les organisations syndicales, note encore le quotidien.
En immersion au sein du rassemblement de Montparnasse, notre reporter décrit un climat particulièrement hostile envers certains médias. «Chaque apparition, même furtive, d'un des journalistes présents au balcon de l'hôtel Édouard VI à #Montparnasse suscite hués et insultes de la part des manifestants : "BFM, enc**és !"», décrit-il.
Présent à Marseille, le chef de file de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a brocardé les mesures annoncées par Emmanuel Macron lors de sa conférence de presse le 25 avril. «La semaine dernière [le président de la République] nous a appris que le mouvement des Gilets jaunes avait pour objectif la suppression de l'ENA», a-t-il ironisé. «Nous, on n'avait jamais entendu [ça] une seule fois. On a entendu "Macron démission", ça beaucoup... Mais "A bas l'ENA", non», a-t-il encore lancé.
A Montpellier, le quotidien Le Midi Libre dénombre «plusieurs milliers» de manifestants.
A Bordeaux, la manifestation se déroule dans le calme.
Un journaliste de Sud-Ouest estime le nombre de manifestants à plus de 5 000.
Comme le rapporte la chaîne d'information en continu LCI, qui cite la préfecture de police de Paris, «déjà 35 interpellations à 11h40».
Place des Pyramides dans le 1er arrondissement de Paris, des partisans de Jean-Marie Le Pen sont rassemblés en attendant son traditionnel dépôt de gerbe au pied de la statue équestre de Jeanne d'Arc.
A Toulouse, notre reporter web note une mobilisation très importante.
Comme annoncés à l'approche du 1er mai, des contrôles préventifs sont effectués en divers endroits de la capitale, aux abords des rassemblements prévus.
«À la gare Saint Lazare à Paris, les forces de sécurité de la police effectuent des contrôles préventifs pour intercepter les individus détenant des matériels qui ne sont pas compatibles avec une volonté de manifester pacifiquement», a tweeté le ministère de l'Intérieur dans la matinée.
Pour accéder au rassemblement parisien de Montparnasse, des fouilles corporelles très rigoureuses sont pratiquées par les forces de l'ordre, comme le rapporte notre reporter Lucas Léger, sur place.
Notre reporter témoigne d'un rassemblement hétéroclite, relatant la présence de «militants de gauche, d'écolos, de pro-Kurdes, de syndicalistes et bien sûr de Gilets jaunes».
En parallèle au rassemblement de citoyens qui prend peu à peu de l'ampleur à Montparnasse, les structures syndicales CFDT, UNSA, CFTC et FAGE appellent à un rassemblement devant le théâtre de l'Europe, à Odéon.
Une petite vingtaine de personnes étaient sur place à 10h... En attendant un discours pour «une Europe sociale et environnementale», l'ambiance est plutôt calme. Quelques dizaines de personnes se joignent au rassemblement.
A Caen, la préfecture du Calvados a interdit les manifestations dans le centre-ville, à l'exception du rassemblement déclaré par l'intersyndicale CGT, FO, FSU et Solidaires. Citée par France Bleu, la préfecture a justifié sa décision en raison d'«appels à rassemblements lancés sur les réseaux sociaux par des groupes liés au mouvement des "gilets jaunes"».
A Toulouse, les manifestants, nombreux à porter le gilet jaune, ont acclamé les «médics», ces volontaires qui portent les premiers secours aux blessés durant les samedis de mobilisation.
A Rouen, le cortège s'est mis en branle.
Dans le centre de Paris, comme en témoignent les images postées par le journaliste Aurélien Viers, les accès permettant de rejoindre la rue de Rivoli et la place de la Concorde sont bloqués par les forces de l’ordre.
Comme le rapporte la journaliste Salomé Legrand, qui cite une source policière, trois individus de nationalité espagnole auraient été placés en garde à vue dans la nuit, «pour détention et transport de substances ou produits incendiaires ou explosifs et transport d'armes». La journaliste a publié des images de l'arsenal saisi.
«Ils détenaient des produits incendiaires et des armes par destination : plusieurs marteaux, tournevis et couteaux, un lance-pierre, trois bonbonnes de gaz, deux bidons d'essence, etc.», a précisé BFMTV.
Le ministère de l’Intérieur estime, a priori, à 115 000 le nombre de manifestants dans toute la France, dont 25 000 à 35 000 à Paris. Dans la capitale, hérissée de barrage policiers et de murs anti-émeute, plus de 7 400 policiers doivent être mobilisés.
Le ministère de l’intérieur a brandi la menace de «1 000 à 2 000 activistes radicaux» et de casseurs venus de l'étranger.
A Bordeaux, la préfecture de Gironde a refusé que le défilé du 1er Mai passe dans le centre historique, notamment dans le très huppé «triangle d'or» local, entre le cours de l’Intendance, la place de la Comédie et la rue Esprit des lois.
Les autorités ont fait valoir, d'après Sud-Ouest, des risques de trouble à l'ordre public, ainsi que la très probable présence de casseurs et d'individus prêts à en découdre.
A Paris, plusieurs centaines de manifestants sont déjà arrivés à Montparnasse, point de départ d'un cortège qui se dirigera vers la place d'Italie, à l'appel de syndicats et de Gilets jaunes.
La foule se densifie peu à peu, comme en témoignent certaines diffusions en direct par des internautes sur Facebook.
Pour célébrer la fête du travail, des manifestations sont également prévues en dehors de la capitale.
Un journaliste web RT France se trouve à Toulouse où les premiers manifestants se préparent au départ du défilé.
De bon matin, une distribution pour le moins insolite s'y déroule sur la place Esquirol, celle de passeports diplomatiques au nom de Benalla, «par le ministère des Affaires étranges».
A Saint-Etienne, Gilets jaunes et syndicats se mettent également en place.
Prises dans la nuit comme au petit matin, plusieurs photos montrent des dispositifs de protection installés à plusieurs endroits de la capitale, en amont de la manifestation du 1er mai.
«Ici le commissariat de police du 13ème arrondissement qui se trouve en fin de parcours», a par exemple tweeté l'agence d'images Line Press.
«Paris, le 1er mai 2019» commente une journaliste pour accompagner des photos montrant des véhicules blindés aux abords de l'Arc de Triomphe, ou encore des façades de commerces recouvertes de protection.
A 9h40, cet internaute allemand a publié les images d'une présence policière dans le quartier de Montparnasse où sont déjà arrivés des manifestants.
Les traditionnelles manifestations du 1er Mai s’inscrivent cette année dans un contexte sécuritaire sensible. Particulièrement actifs lors des dernières mobilisations des Gilets jaunes, de nombreux Black blocs sont attendus à Paris mais également en province. Selon les services de renseignements, 1 500 à 2 000 de ses membres pourraient perturber les défilés des syndicats rien que dans la capitale.
«Une des difficultés c'est qu'on a un nombre plus important de personnes [avec le défilé syndical]», donc il est plus facile pour ces ultras de se noyer dans la masse, de sortir et de se remettre dans la masse», a expliqué le 30 avril Christophe Castaner lors d'un point presse au ministère de l'Intérieur.
Face à cette menace, l’exécutif, Emmanuel Macron en tête, entend afficher sa fermeté : plus de 7 400 policiers et gendarmes seront mobilisés rien qu’à Paris. Les manifestations ont été interdites par la préfecture au niveau de l’avenu des Champs-Elysées, aux abord de l’Assemblée nationale ou encore les places de la Concorde et l’Etoile.
Comme le rappel l’arrêté pris par la préfecture de Paris, «les propriétaires ou exploitants des commerces, débits de boissons et restaurants installés place du 18 Juin 1940, boulevard du Montparnasse, boulevard de Port Royal, boulevard Saint-Marcel, boulevard de l'Hôpital et place d'Italie» ont été sommés de baisser le rideau en vue de la manifestation intersyndicale.
Aux côtés des syndicats, Gilets jaunes et militants contre le réchauffement climatique donneront de la voix
Au sein des cortèges, les syndicats croiseront de nombreux Gilets jaunes. Déçus, pour la plupart, par les annonces d’Emmanuel Macron censées répondre à leurs revendications, ils entendent bien prouver la pérennité du mouvement après 24 semaines de mobilisation. Sur Facebook, les appels à battre le pavé à Paris et en province à l’occasion de la fête du travail se sont multipliés sur Facebook au cours de ces derniers jours.
Enfin, la thématique du réchauffement climatique sera présente dans les défilés du 1er Mai.A Paris, un cortège s’élancera du Panthéon à 11h pour arriver aux abords de de la gare Montparnasse, où un «pique-nique climatique social et démocratique», sera organisé avant le départ du cortège unitaire.