Alors que les candidats à la candidature à la mairie de Paris aiguisent leurs couteaux pour 2020, le maire Anne Hidalgo reste sur ses fondamentaux : l'«apaisement» de la ville, et la mise en place de «circulations douces»
Déjà dans les tuyaux, la réduction du nombre de voies du boulevard périphérique pourrait bien se voir confirmée, passant à deux fois deux voies, plus une pour les transports en commun et le co-voiturage. Ainsi que la réduction de la vitesse maximum, réduite de 70 kilomètres par heure à seulement 50.
C'est du moins, pour l'heure, une des recommandations de la Mission d’information et d’évaluation (MIE) de la mairie de Paris. Selon le rapport que le Parisien daté du 29 avril s'est procuré, la physionomie de cette autoroute urbaine, fierté de la France des trente glorieuses et du «tout voiture», serait profondément changée. Une partie de l'espace libéré sur la chaussée pourrait aussi permettre d'aménager, en pleine terre, une bande centrale végétalisée. Si le périphérique permet essentiellement les déplacements de banlieue à banlieue, le rapport conseille aussi de reporter la circulation sur l'autoroute A 86 qui contourne l'agglomération parisienne. Avec à la clé, une refonte des connexions autoroutières géantes au niveau du périphérique, telles l'échangeur de la Chapelle ou celui de Bagnolet.
D'après les chiffres du Parisien, le périphérique draine chaque jour 1,2 million de véhicules.