«Si le 12 avril les Britanniques ne donnent pas leur accord, on ira vers une absence de deal et un Brexit dur avec toutes les conséquences que cela comporte», a déclaré le président français devant les élus des Hauts-de-France à l'Elysée, ce 29 mars, peu avant l'issue du vote du parlement britannique sur l'accord de sortie négocié avec l'Union européenne. Emmanuel Macron a également assuré que la France était «le pays le plus prêt parmi ceux directement concernés» à gérer les conséquences d'un Brexit sans accord.
«Ce scénario existe. Evidemment, on devra à ce moment-là décider des délais de mise en œuvre de ce scénario avec la partie britannique et donc on accélérera la phase finale de préparation», a-t-il ajouté.
Ce 29 mars, les députés britanniques ont rejeté pour la troisième fois consécutive l'accord de sortie négocié avec l'Union européenne par 286 voix pour, et 344 contre. Les implications de ce vote sont «graves», a déclaré le Premier ministre Theresa May, soulignant que le scénario par défaut était désormais un Brexit sans accord au 12 avril.
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