France

Huée lors d'un match, Brigitte Macron s'attribue la responsabilité du séjour au ski (VIDEO)

Avare en sorties médiatiques, Brigitte Macron a assisté à un match de football caritatif à Reims où elle a été sifflée lors de son entrée sur le terrain. La Première dame s'est par ailleurs attribuée la responsabilité du séjour présidentiel au ski.

Alors que Brigitte Macron, l'épouse du chef de l'Etat, ne tente que de rares déplacements médiatiques depuis le début de la crise entraînée par le mouvement des Gilets jaunes, elle était présente le 20 mars lors d'un match de football caritatif dans la Marne entre le Variétés Club de France et les Anciens du Stade de Reims. Un match mixte hommes-femmes joué dans l'optique de la Coupe du monde féminine de la Fifa organisée en France à l'été 2019.

Obligée de renoncer à donner le coup d'envoi

A peine entrée sur le terrain et alors que son visage s'affichait sur les écrans du stade, elle a été sifflée par une partie du public.

Comme le note l'AFP, «c'est finalement Muriel Robin qui a dû donner, seule, sur le terrain, le coup d'envoi de la rencontre sportive», Brigitte Macron faisant demi-tour pour retourner à sa place en tribunes. Selon Europe 1, ce sont les organisateurs qui ont renoncé à lui faire donner le coup d'envoi fictif «pour éviter de nouveaux sifflets».

Le même jour, Brigitte Macron a appelé à «l'arrêt de la violence» lors des manifestations des Gilets jaunes, s'attribuant par ailleurs la responsabilité du récent séjour controversé du couple présidentiel à La Mongie, une station de sports d'hiver des Hautes-Pyrénées où ils ont leurs habitudes. «C'était moi qui lui avais préparé une escapade mais bon... voilà», a-t-elle justifié devant des journalistes, ajoutant qu'Emmanuel Macron avait décidé de regagner Paris «instantanément, dès qu'il a pris conscience de ce qui se passait». «Il est parti. C'était évident», a-t-elle poursuivi.

«Personne n'oublie ce qui s'est passé», s'est-elle encore confiée au sujet de l'acte 19 des Gilets jaunes, lançant : «On a tous ça dans la tête et ça ne peut pas continuer, c'est certain.» Selon l'épouse du chef de l'Etat, il faut «arrêter cette violence» car sinon «il n'y a pas de vie possible, pas de réconciliation possible».

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