Après les dizaines de milliers de jeunes Australiens, Britanniques, Néerlandais, c'est au tour des jeunes Français de se mobiliser pour l'urgence climatique en menant des grèves du vendredi.
Ce 22 février, lycéens et étudiants se sont donné rendez-vous place de l'Opéra, dans le centre de Paris, avec une alliée de poids : la jeune activiste suédoise de 16 ans Greta Thunberg, dont les discours enflammés à Davos ou à la COP24 ont marqué les esprits.
Le mouvement planétaire des jeunes mobilisés pour l'urgence climatique a démarré grâce à cette jeune fille, classée parmi les 25 adolescents les plus influents du monde par le magazine américain Time.
A partir d'août 2018, l'adolescente s'est postée tous les vendredis devant le Parlement suédois pour l'inciter à respecter l'accord de Paris munie d'une pancarte «Grève de l'école pour le climat». Sa ténacité et sa détermination ont inspiré depuis un mouvement mondial des jeunes pour protester contre l'inaction politique au sujet des problèmes environnementaux.
De jeunes Belges et Suédois sont aussi attendus en renfort. Les militantes belges Kyra Gantois et Adélaïde Charlier ont été assaillies par les caméras dès leur arrivée.
Le premier rendez-vous français des Fridays for future (vendredis pour l'avenir) avait pris place le 15 février devant le ministère de la Transition écologique.