Dimanche 17 février
Au lendemain de l'acte 14 en début d'après-midi, la page Facebook «Le Nombre Jaune» a annoncé «104 070 Manufestants comptabilisés pour 220 événements recensés».
Des affrontements ont eu lieu le 16 février à Lyon entre un groupe de manifestants jetant des projectiles et la police, qui a employé du gaz lacrymogène pour tenter de disperser la foule.
A Nantes également, des échauffourées ont éclaté.
A Pau, des manifestants ont organisé une marche nocturne.
Samedi 16 février
Les forces de l'ordre tentent de déloger les derniers manifestants présents sur l'avenue des Champs-Elysées.
Au cours d'une charge des forces de l'ordre, une membre des street medics a été blessée.
Le journaliste de Brut, Remy Buisine, a été contraint d'interrompre son direct à la suite à d'une charge policière.
Selon le ministère de l'Intérieur, 41 500 manifestants ont été recensés en France, dont 5 000 à Paris.
Des Gilets jaunes parviennent à investir les Champs-Elysées. La circulation est désormais bloquée.
Selon une source policière citée par l'AFP, l'automobiliste qui avait forcé plus tôt un cortège des Gilets jaunes à Rouen s'est présenté de lui-même au commissariat.
Selon notre reporter sur place, les Gilets jaunes sont toujours empêchés de se rendre sur l'avenue des Champs Elysées.
Selon une première estimation du Nombre Jaune, 101 379 personnes ont manifesté à travers la France lors de l'acte 14.
Alors qu'ils tentaient de gagner l'avenue des Champs-Elysées, des dizaines de Gilets jaunes sont repoussés rue Marbœuf par une charge des forces de l'ordre.
Des individus taggent la place Pey Berland et lancent des projectiles sur les forces de l'ordre à Bordeaux.
Après avoir tenté en vain de se rendre à la Tour Eiffel, des Gilets jaunes souhaitent se diriger vers l'avenue des Champs-Elysées.
A Montpellier, les forces de l'ordre dispersent les manifestants qui avaient investi plus tôt la place de la Comédie.
Selon des images de Clément Lanot, un convoi de CRS à été attaqué par un groupe d’individus à proximité de la place des Invalides.
Plusieurs poubelles sont incendiées à Toulouse, où la situation demeure tendue.
Selon l'AFP qui cite plusieurs sources concordantes, un automobiliste a forcé le passage d'un cortège de Gilets jaunes à Rouen. Au moins trois personnes ont été blessées.
Après avoir protesté contre des manifestants qui bloquaient son véhicule, le conducteur a démarré alors qu'il se trouvait au milieu du cortège. Sur des vidéos relayées sur Twitter, on peut voir une équipe de street medics prodiguer les premiers soins à des personnes à terre.
Dépêchés sur place, les secours ont rapidement pris le relais.
Les heurts se poursuivent place des Invalides.
Selon plusieurs journalistes présents sur place, des tensions sont en cours au niveau de la place des Invalides.
La situation se tend à Nantes, à proximité du cours Saint-André, où un affrontement a éclaté entre forces de l'ordre et manifestants.
Jérôme Rodrigues au micro de RT France : «On est toujours actifs et on voit l'inaction du gouvernement.»
A Lille, l'ambiance demeure tendue. Les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants.
Selon le ministère de l'Intérieur, à 14 h, 10 200 Gilets jaunes manifestaient ce 16 février à travers la France, dont 3 000 à Paris.
Des Gilets jaunes hissent le drapeau français sur un mas publicitaire en lieu et place du drapeau européen...
...qui est finalement incendié.
«Libérez nos camarades» crient des manifestants après l'interpellation d'un individu par les forces de l'ordre au niveau du boulevard du Montparnasse, selon notre reporter présent sur place.
A Biarritz, près de la Grande plage, des Gilets jaunes défilent sous les yeux de dizaines de personnes qui profitent du beau temps.
Des tensions sont également signalées au niveau du boulevard du Montparnasse.
Les premières tensions éclatent au niveau du boulevard Saint-Michel à Paris où les forces de l'ordre ont lancé des grenades lacrymogènes.
A Dijon, plusieurs dizaines de Gilets jaunes convergent vers la rue de la Liberté.
Un des cortèges parisiens se dirige vers le Sénat où un important dispositif de sécurité est déployé.
A Lyon, le cortège s'est élancé depuis la place Bellecour.
A Marseille, comme lors des précédentes mobilisations, les Gilets jaunes se sont donné rendez-vous au niveau du Vieux-Port.
Des grenades de gaz lacrymogène sont lancées sur le Pont-Neuf.
Les Gilets jaunes entament une marche à Nantes. «De l'audace, toujours de l'audace !», peut-on lire sur une banderole brandie en début de cortège.
A la Rochelle, plusieurs dizaines de Gilets jaunes se rassemblent au niveau de la place de Verdun.
A Toulouse, des Gilets jaunes continuent de se rassembler au niveau de la place Jean Jaurès avant de battre le pavé.
«Le policier lambda n'a qu'une envie : que les choses se passent bien», affirme Rocco Contento, secrétaire départemental Unité SGP Police.
«Emmanuel Macron, on vient te chercher chez toi», scandent des Gilets jaunes qui empruntent la rue du Bac, à Paris.
«On arrive à interpeller des Gilets Jaunes qui n'ont rien fait, mais les gens qui viennent pour casser, ils n'arrivent pas à les interpeller avant», a déploré Eric Drouet, présent à l'une des manifestations parisiennes.
«La France des ronds-points va se remobiliser», prédit Benjamin Cauchy, porte-parole des Gilets jaunes libres.
Alexis Corbière et Raquel Garrido manifestent aux côtés des Gilets jaunes à Paris.
Pendant ce temps à Bordeaux, les Gilets jaunes convergent vers la place de la Bourse.
Des Gilets jaunes d'Alsace et de Franche-Comté ont investi le péage de Fontaine, sur l'A36, entre Belfort et Mulhouse, levant les barrières pour laisser passer les automobilistes gratuitement, constate une reporter de France Bleu.
Maxime Nicolle, l'un des personnages médiatiques des Gilets jaunes, assure que le mouvement va continuer tant que le gouvernement continuera «à considérer l'humain plutôt que la finance».
Gildas Vieira, le maire adjoint de Blois, explique sa présence à l'acte 14 des Gilets jaunes au micro de RT France.
Les manifestants lancent des huées lors de leur passage devant le siège du Medef.
Selon une journaliste de France 24, le siège du Medef a été sécurisé par les forces de l'ordre lors du passage du cortège de la manifestation des Gilets jaunes.
A Rouen, un journaliste explique qu'un jeune perturbateur a été interpellé par la police.
«De l'argent pour les salaires, pas pour les actionnaires», scandent des manifestants Gilets jaunes qui se sont introduits dans le magasin Carrefour de Montreuil.
Des images montrent quelques tensions entre manifestants et forces de l'ordre à Paris alors que des Gilets jaunes tentent de repousser les barrages de police les empêchant d'avancer.
Mireille dénonce les violences policières contre les manifestants et regrette qu'on «laisse faire les casseurs».
A Toulouse, un groupe de Gilets jaunes bloquait l'entrée du dépôt d'Amazon en fin de matinée.
Une mobilisation qui rappelle que trois employés d'Amazon pro-Gilets jaunes ont récemment été licenciés pour «faute grave». La raison invoquée par le géant du commerce en ligne ? Les trois personnes mises en cause ont soutenu sur les réseaux sociaux «des actions» ou «tenu des propos contre leur employeur».
Axel, Gilet jaune venu d'Amiens à Paris pour manifester, raconte à notre journaliste la précarité qu'il vit lui-même ainsi que les gens qui l'entourent.
Au Havre, une manifestation de Gilets jaunes est déjà en marche.
Selon une vidéo en direct diffusée sur le compte Twitter @GiletsJaunesGo, le péage de Saint-Arnoult dans les Yvelines a été ouvert, laissant les automobilistes circuler librement dans le cadre d'une opération «péage gratuit».
Interrogé par notre journaliste au pied de l'Arc de Triomphe, Adrien, Gilet jaune de banlieue parisienne, est présent car il considère que les politiques «n’œuvrent pas dans l'intérêt du peuple». Il évoque l'idée d'un changement de Constitution en vue d'un meilleur contrôle des représentants politiques.
Notre journaliste Fabien Rives est présent au pied de l'Arc de Triomphe où sont rassemblés plusieurs centaines de Gilets jaunes.
Un hashtag #StopGiletsJaunes a été lancé sur Twitter, créant la polémique entre pro et anti Gilets jaunes.
A Rouen, la mobilisation a commencé, visiblement dans le calme, selon un journaliste de la région.
A Beauvais, dans l'Oise, ou encore à Mantes-la-Ville, dans les Yvelines, les images de manifestations en cours semblent confirmer qu'une partie de la mobilisation se concentre en périphérie des villes, contrairement aux rassemblements urbains des derniers actes.
Anticipant les conséquences de la mobilisation parisienne des Gilets jaunes à l'occasion de l'acte 14, la RATP a annoncé la fermeture au public de certaines stations de métro mais aussi la déviation de certains trajets de bus.
De leur côté, les fournisseurs de véhicules en libre-service ont aussi pris les devants. Par exemple, l'application Cityscoot a annoncé à ses utilisateurs la mise en place d'«une zone d'exclusion temporaire».
Une vidéo lancée en direct sur Facebook sur le groupe «La Réunion en colère, carte des rassemblements» témoigne d'une manifestation de Gilets jaunes qui se déroule dans le calme, sous le soleil.
Dans le Var, le Pas-de-Calais ou encore en Moselle, la mobilisation des ronds-points semble avoir repris à l'occasion de l'acte 14. Plusieurs images de rassemblements ont été diffusées sur les réseaux sociaux, dès le samedi matin.
Démarrée il y a maintenant trois mois, la mobilisation des Gilets jaunes devrait se poursuivre ce 16 février pour le quatorzième samedi consécutif. A Paris, des manifestations sont attendues samedi et dimanche. Des occupations de ronds-points sont également prévues dans plusieurs régions.
Plusieurs événements Facebook appellent une fois de plus les Gilets jaunes à se rassembler, à partir de 11 h, entre les Champs-Élysées et le palais de l’Élysée, dans le VIIIe arrondissement de Paris. Éric Drouet, l’une des figures du mouvement, qui comparaissait ce 15 février au tribunal correctionnel, devrait également être présent.
Un groupe nommé «Nuit jaune» organise de son côté un débat, à partir de 17 h, place de la République, sur le référendum d’initiative citoyenne (RIC). Ce groupe de Gilets jaunes veut également sensibiliser contre l’antisémitisme.
Le 17 février, qui marquera les trois mois jour pour jour de la naissance du mouvement le 17 novembre, est également prévue une manifestation à Paris pour cet anniversaire, au départ de l'Arc de Triomphe.
En province, de nombreuses marches sont également programmées ces 16 et 17 février. En Bretagne, les Gilets jaunes se rassembleront à Pontivy pour leur rassemblement régional, le 16 février. Selon Ouest-France, de 2 500 à 5 000 manifestants sont attendus dans la sous-préfecture du Morbihan, où les commerçants ont été invités à baisser le rideau. Des manifestations sont également prévues dans le centre-ville de Rennes et de Nantes, où des lignes de tramway et de bus seront coupées ou détournées, entre 13 h et 19 h, selon le quotidien régional.
Toujours selon la même source, au Mans, des Gilets jaunes organisent un événement baptisé «24h Pacifiq’Mans», entre marche et course, prévu pour durer tout le week-end du 16 au 17 février de 9 h à 9 h.
Dans l'ouest du pays, d'autres marches auront lieu aux Sables-d'Olonne, à Caen, à Avranches et à Granville.
Dans les autres régions, des manifestations sont annoncées à Bordeaux, à Lille, à Lyon, à Saint-Etienne, à Strasbourg ou encore à Montpellier et bien sûr à Toulouse, ville hautement contestataire depuis le début du mouvement.
Selon Ouest-France, les Gilets jaunes de Haute-Garonne veulent bloquer les accès à plusieurs supermarchés dans la matinée du 16 février. Comme un retour aux fondamentaux qui rappelle les débuts du mouvement. Priscillia Ludosky, figure médiatique des Gilets jaunes, pourrait peut-être les rejoindre car elle est attendue pour un débat à Castres, dans le Tarn, le 16 février au soir.
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