France

Un élu pro-macron retrouve son domicile et son véhicule bloqués par de la mousse polyuréthane

Le président de la communauté de communes de Charente limousine a porté plainte à la gendarmerie après avoir constaté que la porte de son domicile, ainsi que son véhicule, avaient été bloqués et dégradés à l'aide de mousse de polyuréthane.

Le 21 janvier au matin, Philippe Bouty, étiqueté divers-gauche, sympathisant de l'actuel gouvernement et président de la communauté de communes de Charente limousine a constaté qu'il ne pouvait pas ouvrir la porte de son domicile à Confolens (Charente). Et pour cause, selon les informations de la Charente libre, des individus l'avaient bloquée au cours de la nuit précédente avec de la mousse de polyuréthane, appliquée entre les battants de la porte et dans la serrure.

Contraint de sortir de son domicile par une fenêtre, l'élu a ensuite constaté que sa voiture avait également été dégradée : rempli de mousse, le pot d'échappement avait subi le même traitement que la porte.

Interrogé par le quotidien local, Philippe Bouty a fait savoir qu'il avait porté plainte auprès de la gendarmerie de la ville et a déploré : «Je ne l'ai pas vu tout de suite, c'est en roulant que les fumées d'échappement ont commencé à entrer dans l'habitacle.» Et de s'interroger : «Ce ne sont que des petites conneries, mais jusqu'où ça peut aller ? Est-ce moi que l'on visait ou la République à travers l'un de ses élus ?»

Soutien assumé d'Emmanuel Macron, l'élu, cité par Le Parisien a analysé : «On ne peut pas laisser passer ça parce que ce sont des actes gratuits et ce n’est pas comme ça que l’on arrive à résoudre les problèmes, c’est par le dialogue.» Il a par ailleurs souligné qu'il n'était «ni un soutien, ni un opposant à ce mouvement [des] Gilets jaunes.»

Selon les informations de la Charente Libre, quatre distributeurs automatiques de billets ont également été visés la même nuit selon le même mode opératoire à Confolens. Obstrués à l'aide du même type de mousse, ils sont hors-service.

Le 6 janvier, Patricia Gallerneau, députée de la deuxième circonscription de Vendée (La République en marche-Modem), avait elle aussi fait une découverte perturbante à son réveil : un imposant mur de parpaings, étayé de morceaux de bois, avait sommairement été édifié devant son domicile de la ville côtière de Talmont-Saint-Hilaire au cours de la nuit. La députée centriste de 64 ans avait fait part de sa surprise et de son indignation sur Facebook, décrivant les auteurs de ces faits comme des «imbéciles». 

Lire aussi : «Nous aussi on va te vacciner» : la maison de Christophe Castaner taguée