Des dizaines de manifestants, pour la plupart vêtus de gilets jaunes, se sont rassemblés le 18 janvier au matin dans le centre de Souillac, dans le Lot, où Emmanuel Macron est attendu pour la poursuite du grand débat avec des élus ruraux.
Repoussés, parfois à coups de matraque, les manifestants ont entonné la Marseillaise et ont scandé «Macron démission». Deux personnes ont été interpellées, ainsi que l'ont constaté des journalistes de l'AFP.
«Il y a des gendarmes partout. Ce matin j’ai été chercher des œufs et ils ont voulu me les confisquer, c’est n’importe quoi», se désole Daniel, retraité et Gilet jaune, à l'AFP.
Souillac est en effet sous haute protection. Laisser-passer, attestation de domicile et carte d'identité sont exigés aux riverains pour qu'ils puissent gagner leur domicile... Aucun visiteur extérieur n'est admis en ce jour de visite présidentielle.
A midi, trois heures avant le premier rendez vous annoncé sur place du président de la République, la tension était un peu retombée.
Souillac, un bourg de 3 750 habitants sur les rives de la Dordogne, est placé sous haute sécurité pour la venue du président : les commerces sont en majorité fermés, le marché a été annulé et les manifestations interdites.
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