Le ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald Darmanin semble être en faveur de la fermeté plutôt que de l'apaisement. «Face à l’ultraviolence, il faut de l’ultra sévérité. Il faut que cela cesse», a-t-il lancé au micro de RTL ce 7 janvier, qualifiant les manifestants les plus violents de «délinquants» et de «voyous».
Le ministre s'en est également pris à l'opposition, notamment Jean-Luc Mélenchon, Laurent Wauquiez et Marine Le Pen, dénonçant un «silence coupable». «Ils se mettent en dehors de la République en étant soit silencieux soit complices», a-t-il encore martelé, reprenant des accusations par ailleurs formulées par Benjamin Griveaux.
Le 5 janvier, en marge de l'acte 8 des Gilets jaunes le secrétaire d'Etat et porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, qui se trouvait dans ses bureaux de la rue de Grenelle, a dû être exfiltré du bâtiment, plusieurs manifestant ayant enfoncé le portail au moyen d'un chariot élévateur.
Si le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a condamné les épisodes de violence, comme celui d'un ancien boxeur professionnel qui s'en est pris aux forces de l'ordre à Paris, il n'a pas commenté les agissements du commandant divisionnaire décoré Didier Andrieux, qui a frappé plusieurs personnes au visage lors d'une manifestation des Gilets jaunes à Toulon.
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