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«Dignité détruite» : les internautes raillent le surprenant visuel de Manuel Valls pour le Nouvel An

Si Manuel Valls a tourné le dos à la politique française, les Français ne l'ont visiblement pas oublié. Nombre de ses détracteurs, taquins, se sont délectés de sa dernière image de campagne pour l'élection municipale de Barcelone.

Le 25 septembre 2018, alors député apparenté au groupe La République en marche (LREM), Manuel Valls déclarait sa candidature à la mairie de Barcelone, sa ville natale, annonçant du même coup son retrait de la vie politique française. Ce 31 décembre, le compte de campagne de l'ancien Premier ministre socialiste a diffusé une image de ce dernier, le visage fendu d'un large sourire, vêtu d'une veste en cuir et tenant dans la main une sorte de dalle ouvragée. Sur celle-ci apparaît un motif floral moderniste, l'un des symboles de la capitale catalane.

Le visuel, plutôt insolite – tout du moins d'un point de vue français – n'a pas échappé aux détracteurs de l'ex-chef du gouvernement, qui se sont montrés taquins sur Twitter...

«Pour co-construire et refaire l’intérieur de ma dignité détruite je vais chez Brico-Déco», a par exemple commenté un internaute peu vallsiste.

Tout aussi railleur, un utilisateur de Twitter a imaginé une reconversion de l'ancien maire d'Evry dans la vente de carrelage.

«Comme vous le voyez, je prépare ma conversion dans la construction de pavés si je me prends une tuile pour la mairie», a prophétisé un internaute, qui ne croit guère aux chances de Manuel Valls de remporter la municipale barcelonaise.

S'improvisant agent publicitaire, un autre internaute a imaginé une stratégie marketing : «Vous cherchez une idée pour votre terrasse ? Valls».

L'affiche de campagne a également été commentée en catalan : l'écrivain français d'expression catalane Joan-Lluís Lluís, par exemple, a comparé le visuel à une publicité de Leroy-Merlin des années 1980...

Manuel Valls, qui a lancé une plateforme baptisée «Barcelone capitale européenne», bénéficie du soutien du parti centriste Ciudadanos. Il a notamment multiplié meetings et manifestations contre les indépendantistes catalans, qui ont tenté de faire sécession de l'Espagne.

L'ex-député français sera notamment opposé à la maire sortante de gauche, Ada Colau, et surtout au favori des sondages, Ernest Maragall, candidat du parti indépendantiste ERC (gauche républicaine catalane). 

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