L'Arc de Triomphe est l'une des grandes victimes des débordements qui ont eu lieu en marge de la manifestation des Gilets jaunes ce 1er décembre à Paris. «Les Gilets jaunes triompheront» mais aussi «anarchiste» ou encore «Macron on veut ton cul» : les murs du monument ont été abondamment tagués.
L'intérieur de l'édifice a également été touché. Des images publiées sur les réseaux sociaux montrent notamment une statue de Marianne détruite au niveau de l’œil mais aussi de nombreux éclats de verre.
La boutique du monument aurait été pillée.
Le président du Centre des monuments nationaux, Philippe Bélaval, a lui aussi publié une vidéo sur Twitter montrant les images de l'intérieur de l'Arc de Triomphe en piteux état.
«Des violences inadmissibles»
Le président de la République, lors de sa conférence de presse au G20, tenue de Buenos Aires, a fermement condamné ces dégradations : «Aucune cause ne justifie que les forces de l’ordre soient attaquées, que des commerces soient pillés, que des bâtiments publics ou privés soient incendiés, que des passants ou des journalistes soient menacés, que l’Arc de Triomphe soit ainsi souillé.»
Le Premier ministre Edouard Philippe s'est dit «choqué par la mise en cause de symboles de la France».
Le ministre de la Culture Franck Riester a dénoncé «des violences inadmissibles commises (...) contre notre patrimoine national».
Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a quant à lui condamné «sans appel la dégradation de l'Arc de Triomphe».
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