Le soir du 18 novembre, des «gilets jaunes» se sont regroupés devant la rédaction de France 2, à Paris, où le Premier ministre français Edouard Philippe s'est rendu pour une interview. Lors de son intervention dans le JT de 20h de la chaîne, il a défendu l'action du gouvernement, assurant notamment : «Ce n'est pas quand ça souffle qu'il faut changer de cap.»
«Edouard, on est là !», ont-ils notamment scandé devant le bâtiment pendant l'intervention d'Edouard Philippe. Les manifestants ont tenté d'interpeller le Premier ministre, mais se sont heurtés à un impressionnant dispositif policier.
«On ne veut pas que le peuple soit mis sous perfusion d’aides. Ce qu’on veut, c’est que [l’Etat] diminue les taxes», a expliqué au micro de RT France Jean-Claude Resnier, président de l’association des VTC de France.
Présent également sur un place, un membre de l'association a exprimé son indignation : «On est venus pour exprimer notre colère. L’association des VTC de France est solidaire des "gilets jaunes". On subit les mêmes pertes financières. On est taxés de partout…»
«On va rien lâcher !», a averti un autre manifestant critique de la politique du gouvernement.
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