France

Enseignante braquée : mis en examen, l'élève assure que «c'était une blague»

Le lycéen qui avait braqué une arme sur son enseignante a reconnu les faits, expliquant son geste de façon maladroite. Il a été mis en examen pour violences aggravées ayant entraîné une ITT.

Le 21 octobre, le lycéen de Créteil, filmé en train de braquer sur son enseignante une arme a priori de type airsoft, selon le parquet le 18 octobre, a été mis en examen pour violences aggravées ayant entraîné une incapacité totale de travail (ITT). Son camarade qui a fait entrer l'arme factice dans l'établissement, a lui aussi été mis en examen.

Selon les informations de RTL ce 22 octobre, durant les 24 heures de garde à vue, le lycéen, mineur, a reconnu les faits et s'est lui-même rendu au commissariat. «C'était une blague. Ma prof savait que ce n'était pas un vrai pistolet», aurait-il expliqué aux enquêteurs.

Après plusieurs heures d'audition au tribunal de Créteil, le juge pour enfants a pris trois mesures provisoires à l'encontre du lycéen : l'adolescent a interdiction d'entrer en contact avec l'enseignante, interdiction de séjour dans le Val-de-Marne, et une obligation de scolarisation. 

Selon les informations de BFMTV citant RMC, la famille du lycéen en question essaierait pour sa part de le défendre et verrait dans cette affaire un fait divers «sur-médiatisé». La mère du jeune homme aurait également précisé que cette affaire n'aurait, selon elle, pas eu lieu sans la diffusion de la vidéo sur Snapchat. Elle estime par ailleurs que son fils a «déjà assez subi» cette affaire.

Outre ces suites judiciaires, le tollé qui a suivi l'affaire, aura-t-il un effet plus large ? Le président de la République lui-même a condamné les faits et aurait demandé aux ministres de l'Education et de l'Intérieur de prendre des mesures, avec notamment un «plan d'action ambitieux».

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