L'homme qui a tué Pascal Filoe, le chef de la police municipale de Rodez le 27 septembre en lui assénant plusieurs coups de couteau en plein de centre ville, avait été interpellé 42 fois pour des faits de violence, selon des informations révélées par France 3.
Parmi les interventions de la police, certaines concernaient des faits de violence à l'encontre de son propre chien. Comme cela avait rapidement été envisagé, l'individu d'origine belge a expliqué en garde à vue que c'était bien le retrait de son chien pour le placer à la SPA, la semaine précédente par la police municipale, qui avait motivé son acte. Dans ses aveux, le suspect «rendait Pascal Filoe responsable», a confirmé le vice-procureur Cherif Chabbi à l'AFP, qui parle de «rancœur après la disparition de son chien». Il se serait en outre vanté de son crime, selon une source proche de l'enquête citée par France 3.
Pascal Filoe, père de trois enfants, âgé d'une quarantaine d'années, a été frappé à coups de couteau, à 9 reprises et non 3 comme l'avaient indiqué dans un premier temps les enquêteurs. D'après la mairie de Rodez, l'agresseur a tendu un guet-apens au chef de la police : il l'attendait dans une ruelle et lui a sauté dessus alors que ce dernier quittait la mairie pour se rendre à une réunion.
Lire aussi : Près de mille personnes seraient agressées «gratuitement» chaque jour en France