Recalée par l’armée de réserve opérationnelle en 2017, Marion Maréchal a fait contester la décision du ministère de la Défense auprès du tribunal administratif de Lyon le 26 septembre 2018. Les juges n’ont pas accédé à sa demande et ont suivi la position de l’armée.
Le jour de l’assassinat du Père Hamel à Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime) par deux terroristes, Marion Maréchal avait émis le vœu de servir son pays en rejoignant l’armée de réserve.
La nièce de Marine Le Pen avait appris par un simple courriel en février 2017 que sa candidature avait été rejetée. D’après le quotidien lyonnais Le Progrès, les dispositions légales s'opposent au recrutement d'un parlementaire. L'article LO142 du Code électoral est formel à cet égard : «L'exercice des fonctions publiques non-électives est incompatible avec le mandat de député.»
Mais Marion Maréchal avait argué que d’autres députés avant elle avaient bien été admis dans l’armée de réserve opérationnelle. En effet, l'ancien député PS Nicolas Bays, l'ex-député LR Jean-François Lamour ou le sénateur UDI Loïc Hervé ont tous acquis des titres au sein de la réserve militaire.
L’ex-députée du Vaucluse ne s’est pas représentée aux législatives de juin 2017. Elle se consacre désormais à l'Institut des sciences sociales économiques et politiques de Lyon (ISSEP) dont elle est la directrice. Désormais dépourvue de mandat politique, Marion Maréchal pourra retenter sa chance dans l’armée de réserve.
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