Le champion de boxe thaï Patrice Quarteron s'est défoulé sur Hapsatou Sy, dont le prénom avait été qualifié d'«insulte à la France» sur le plateau de l'émission Les Terriens du dimanche par l'éditorialiste Eric Zemmour, dans une séquence coupée au montage.
Le 24 septembre, le sportif a réagi par une vidéo vindicative partagée sur son compte Facebook, dans laquelle il intime à la chef d'entreprise, qui réfléchissait à porter plainte contre le polémiste, d'«arrêter de chialer».
Le boxeur, habitué des déclarations choc, apparaît dans cette vidéo coiffé d'une capuche, visiblement en train de s'adonner à un échauffement sportif. Les images sont sobrement titrées : «Hapsatou ferme-la, Zemmour a raison.»
Tentant de démontrer par A + B que la préférence est toujours accordée aux prénoms français, dans le monde du travail, Patrice Quarteron estime que la jeune femme n'avait qu'à souscrire aux déclarations de l'éditorialiste au cours du débat télévisé. «Même si Eric Zemmour ne prend pas de gants pour te dire la vérité en face, arrête ton cinéma», lance-t-il à l'attention de Hapsatou Sy.
Toi, tout de suite, tu pars dans ton truc de black pampers
Le sportif remarque que Gilles-William Goldnadel et Natacha Polony, invités du débat dont les prénoms n'ont pas eu l'heur de plaire à Eric Zemmour, n'ont pipé mot sur le plateau. «Ils ne crient pas au racisme [...] Toi, tout de suite, tu pars dans ton truc de black pampers, "je pleure"...», s'agace-t-il. «Tu le traites de raciste parce qu'il dit une vérité, il t'en met dans la gueule aussi», déduit-il. «Alors arrêtez le baratin, arrêtez de jouer les victimes», conclut-il.
La polémique initiale était née après une altercation survenue dans l'émission de la chaîne C8, présentée par Thierry Ardisson. Sur le plateau, Eric Zemmour avait blâmé le prénom «Hapsatou» et déclaré que la mère de la chef d'entreprise avait «eu tort» de l'appeler ainsi. Il avait proposé de la rebaptiser «Corinne». La jeune femme s'était plainte d'une «scène extrêmement violente», d'une expérience «éprouvante» et avait diffusé sans autorisation la séquence sur les réseaux sociaux.