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Daesh revendique l'attaque au couteau à Trappes : deux morts et un blessé grave, l'assaillant abattu

Un individu a été abattu par la police à Trappes, après avoir agressé plusieurs personnes au couteau. Un premier bilan évoque au moins deux morts et un blessé grave. L'organisation terroriste Etat islamique a revendiqué l'attaque.

L'organisation terroriste Daesh a revendiqué, via son agence de propagande Amaq, l'attaque qui a eu lieu dans la matinée du 23 août à Trappes, dans les Yvelines. Un individu armé d'un couteau a tué deux personnes et en a blessé une autre, d'après un premier bilan dressé par le préfet des Yvelines. Selon des sources du ministère de l'Intérieur citées par l'agence de presse Reuters, la mère et la sœur de l'individu font partie des victimes de l'attaque.

Lors de son point presse, le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb a affirmé qu'une enquête avait été ouverte par le Parquet de Versailles, ajoutant que le Parquet antiterroriste n'avait pour l'heure pas été saisi de l'affaire. Gérard Collomb a précisé que l'individu qui avait «un problème psychiatrique important» figurait sur le fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT).

Notre reporter, Lucas Léger, est actuellement à Trappes et témoigne de l'évolution de la situation pour RT France.

L'opération policière s'est déroulée rue Camille Claudel, dans une zone pavillonnaire de Trappes.

Sur son compte Twitter, la police des Yvelines a expliqué avoir maîtrisé l'assaillant et appelle à «éviter le secteur ainsi qu'à respecter les périmètres de sécurité pour ne pas perturber le travail des policiers».

Un individu déjà connu pour apologie du terrorisme ?

Selon des sources policières citées par Le Parisien, avant d'être abattu, l'individu nommé Kamel S., âgé de 36 ans, se serait retranché dans un pavillon en criant «Allah akbar, si vous entrez je vous fume tous».

L'assaillant aurait été abattu par les policiers, qui ont ouvert le feu quand il est sorti du pavillon, dans la rue Camille Claudel.

Le Parisien affirme par ailleurs que l’individu était connu «pour apologie directe et publique d’un acte de terrorisme».

D'autres sources citées par France info affirment également que l'assaillant était connu des services de renseignement pour «apologie du terrorisme».

La veille, dans un enregistrement diffusé par l'agence de propagande de Daesh, Abou Bakr al-Baghdadi apparaissait en train d'exhorter ses partisans en Syrie et en Irak à continuer le combat contre «leurs ennemis».

Le dernier attentat revendiqué par Daesh en France date du 12 mai 2018. Un homme armé d'un couteau avait alors attaqué des passants dans le quartier de l'Opéra à Paris. Une personne avait perdu la vie et quatre autres avaient été blessées.

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