«Qu'ils viennent me chercher !» : la bravade d'Emmanuel Macron a été prise au mot par des organisations de diverses natures, qui dans le sillage du hashtag #AllonsChercherMacron ont organisé un rassemblement devant le siège de La République en marche (LREM) à Paris, le 28 juillet à 14h.
«L'affaire Benalla est en train d'engendrer une crise politique», font valoir les organisations à l'origine de l'événement, dont le Nouveau parti anticapitaliste (NPA), Front social, Sud Poste 92 ou encore le collectif Urgence notre police assassine. Ces dernières estiment dans leur communiqué que les structures syndicales, politiques et associatives ainsi que le monde du travail et de la jeunesse doivent «intervenir et ne pas rester muets» face à cette situation, et se rassembler contre les «violences d'Etat [et les] violences policières».
Selon l’un des organisateurs cité par 20 Minutes, ce rassemblement «a été déclaré auprès de la préfecture de police de Paris». Du côté du siège de La République en marche (LREM), l’annonce de ce rassemblement est accueillie avec «beaucoup de sérénité» sans «dispositif particulier».
En tout état de cause, dans l'après-midi du 28 juillet, des dizaines de manifestants se ressemblaient à proximité du siège de LREM.
Cet appel à manifester, lancé par une frange de la société civile qui penche à gauche, trouve son pendant à droite. Les administrateurs de la page Facebook «Dégageons Macron» (dont la coloration politique droitière est par exemple suggérée par un récent message de soutien à Marion Maréchal), ont appelé sur le réseau social à un rassemblement intitulé «Allons chercher Macron», à 19h aux Champs-Elysées, à Paris. La préfecture de police a confirmé auprès de RT France qu'une mobilisation aux Champs-Elysées était autorisée ce 28 juillet, dans un périmètre élargi.
Mais seule une poignée de manifestants a répondu à l'appel, comme l'a constaté le reporter de RT France.