France

Depuis sa nomination à l'Elysée, Alexandre Benalla a obtenu une autorisation de port d'arme

Alexandre Benalla, qui fait l'objet d'une enquête préliminaire pour violences et usurpation de fonction après avoir violenté des manifestants le 1er mai, a obtenu une autorisation de port d'arme depuis sa nomination aux services de l'Elysée.

D'après les informations du Parisien, Alexandre Benalla, le collaborateur d'Emmanuel Macron repéré dans une vidéo où il prend part à des violences le 1er mai, a obtenu une autorisation de port d'arme depuis qu'il a rejoint les services de l'Elysée. 

Benalla a-t-il transporté dans son scooter une arme sans en avoir l'autorisation en 2016 ?

Le quotidien rapporte ce 19 juillet l'anecdote suivante : en novembre 2016, alors qu'il assure, déjà, la sécurité du candidat Emmanuel Macron pour le compte d'En Marche!, Alexandre Benalla est victime d'une crevaison en scooter.

Benalla m’explique que sa demande d’autorisation de port d’arme est en cours, c’est pour cette raison qu’il dissimule son arme dans la selle du scooter

Devant des photographes qui lui portent assistance, il déclare qu'il a oublié une arme dans le coffre de son deux-roues. L'un des photographes présents, Fabien Klotchkoff, témoigne : «Benalla m’explique que sa demande d’autorisation de port d’arme est en cours, c’est pour cette raison qu’il dissimule son arme dans la selle du scooter.»

Toujours d'après Le Parisien, Alexandre Benalla a depuis obtenu une autorisation de détention d’arme, puis de port d’arme, délivrée par la préfecture de police de Paris, sur demande de l’Elysée, «dans le cadre de ses fonctions» auprès du président. Après la victoire d'Emmanuel Macron à la présidentielle, Alexandre Benalla a en effet été promu au poste de chargé de mission, adjoint au chef de cabinet du président. Le Parisien rapporte que cette délivrance de port d'arme a été confirmée par l'Elysée. 

De même, la préfecture de police a confirmé ces informations à L'Express.

A la suite des révélations du Monde du 18 juillet, sur les violences auxquelles Alexandre Benalla a pris part le 1er mai dernier à l'encontre de manifestants, coiffé d'un casque à visière des forces de l'ordre, une enquête préliminaire pour violences et usurpation de fonction a été ouverte.

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