«Des militaires français de l’opération Barkhane sont tombés ce dimanche [1er juillet] dans une embuscade tendue par des terroristes à la sortie qui mène vers la localité de Bourem», dans la région de Gao dans le nord du Mali, a rapporté une source militaire occidentale citée par l'AFP. Selon une habitante, une patrouille de l'opération Barkhane a été visée par «une voiture piégée conduite par un kamikaze».
Un porte-parole du ministère malien de la Défense, cité par France 24, a rapporté que deux civils avaient été tués, corrigeant une information précédente selon laquelle les deux personnes décédées étaient des soldats français.
«Il y a plusieurs blessés parmi les soldats français qui occupaient deux véhicules, complètement détruits par l'explosion. Ils ont été évacués vers leur base», a déclaré de son côté une source militaire malienne citée par l'AFP.
Cette attaque intervient alors que le sommet de l'Union africaine s'est ouvert ce 1er juillet à Nouakchott, deux jours après un attentat suicide perpétré le 29 juin au Mali contre le QG de la force conjointe du G5, qui a provoqué la mort de deux militaires et un civil.
Emmanuel Macron, est attendu le 2 juillet dans la capitale mauritanienne afin de discuter avec les dirigeants du G5-Sahel (Mali, Burkina Faso, Niger, Mauritanie et Tchad) de la question du financement de la coalition, mise en place en 2017 pour lutter contre les djihadistes dans la région du Sahel.
Quelque 4 000 soldats français sont déployés dans ces cinq pays du Sahel dans le cadre de l'opération Barkhane. Lancée par Paris le 1er août 2014 pour prendre le relais des opérations Serval et Epervier, cette intervention se fixe pour objectif de neutraliser la menace islamiste dans la région.
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