Très rapidement après l’attaque terroriste qui aurait été perpétrée par un Français d'origine tchétchène le 12 mai à Paris dans le IIe arrondissement, les réactions politiques se sont succédées sur les réseaux sociaux.
Quelques heures après la réaction du ministre de l’Intérieur, Gerard Collomb, qui avait salué «le sang-froid et la réactivité des forces de police qui ont neutralisé l’assaillant» et adressé ses pensées «aux victimes de cet acte odieux», le chef de l’Etat, Emmanuel Macron, a réitéré le même message et ajouté : «La France paye une nouvelle fois le prix du sang mais ne cède pas un pouce aux ennemis de la liberté.»
Le leader de La France insoumise (LFI) Jean-Luc Mélenchon a de son côté rappelé l’unité de la France face à cette attaque terroriste : «Quel genre de guerre prétendent-ils mener avec un misérable assassin qui frappe par surprise des gens sans défense ? Notre pays reste unanime et rassemblé dans la compassion pour les victimes.»
Message similaire porté par l'ancien candidat du Parti socialiste (PS) à la présidence de la République, Benoît Hamon. Ce derinier a également appelé à l’unité.
La présidente Les Républicains (LR) de la région Ile-de-France Valérie Pécresse a quant à elle souligné la nécessité de «poursuivre sans relâche le combat contre le terrorisme, la radicalisation» afin de protéger les «valeurs» de la France.
L'action du gouvernement prise pour cible
Si les messages de soutien ont été nombreux, les premières critiques visant l’exécutif n’ont pas tardé à fuser à commencer par celles du patron des Républicains. Laurent Wauquiez a ainsi réclamé des actes.
Le président des Patriotes, Florian Philippot, a pour sa part ouvertement critiqué la politique migratoire conduite par le gouvernement : «Notre pays est affaibli par l’immigration massive et gangrené par l’idéologie islamiste. A-t-on des chefs pour en prendre conscience ? Non. A-t-on un Etat fort pour agir ? Non plus.»
«Le peuple français ne se contentera plus de commentaires. Ce sont des actes qui sont attendus», a enfin écrit Marine Le Pen. Après qu'une source judiciaire a annoncé que l'assaillant était connu pour radicalisation et fiché S, la présidente du Front national (FN) a renchéri : «A quoi peut bien servir cette fiche S si on ne s’en sert pas pour mettre ces bombes à retardement hors d’état de nuire sur le sol français ? Et à quoi sert le ministre de l’Intérieur, qui balbutie à chaque attentat des commentaires d’une vacuité affligeante ?»
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