Vendredi 13 avril
Un étudiant de Nanterre se félicite de la «convergence des luttes» entre différents secteurs professionnel ce 13 avril et appelle à mobiliser encore plus lors de la prochaine manifestation le 19 avril.
Le cortège est arrivé Garde d'Austerlitz, point d'arrivée de la manifestation qui rassemble cheminots, étudiants, postiers et personnels du secteur de la santé.
Le personnel médical manifeste son désarroi devant la situation de l'hôpital public.
Le cortège se dirige vers la Gare d’Austerlitz, point d'arrivé de la manifestation.
Au niveau de l'hôpital de la Salpêtrière, le personnel médical rejoint le cortège.
«Cheminots en colère, on va pas se laisser faire !», scandent des salariés du ferroviaire public, ou encore «tous ensemble, tous ensemble, grève générale !», alors que les cheminots observent une nouvelle journée de grève ce 13 avril.
Dans le cortège, des messages de soutien aux zadistes de Notre-Dame-des-Landes expulsés cette semaine.
Le député France Insoumise Eric Coquerel estime que le président de la République Emmanuel Macron a «échoué» dans sa volonté de «calmer» le mouvements des cheminots, faisant référence à son interview sur TF1 ce 12 avril.
Le cortège d'opposants à la politique sociale du gouvernement s'est mis en marche vers l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, dans le XIIIe arrondissement de la capitale.
«Il faut qu'on puisse fédérer, il faut qu'on soit tous forts contre ce gouvernement», explique un cheminot à RT France, reprochant à Emmanuel Macron de ne pas avoir créé les conditions de la négociation.
«On n'a pas les mêmes revendications [que les étudiants] mais la classe moyenne devient de plus en plus pauvre et les riches deviennent de plus en plus riches», déplore-t-il.
Les cheminots, postiers et les étudiants se sont retrouvés à l'université de Tolbiac, à Paris, au cri de «Résistance».
Le point de départ est symbolique. Le 13 avril, la manifestation des cheminots est partie de Tolbiac où des étudiants bloquent l'université depuis le 26 mars. Les cheminots, les étudiants et les postiers prévoient de se diriger vers l'hôpital universitaire de la Pitié-Salpêtrière pour une convergence avec le secteur de la santé.
Le 12 avril, des CRS étaient mobilisés devant le campus mais n'ont pas procédé à son évacuation. En revanche, le site historique de la Sorbonne, occupé quelques heures tandis qu'il accueillait le même jour l'assemblée générale inter-facs, a été évacué manu militari par les CRS.
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