10 euros les deux grammes d'herbe, 50 euros le gramme de cocaïne ou encore 80 euros les 25 grammes de résine de cannabis, les dealers n’ont pas attendu les soldes pour écouler leur stock. Leur support pour communiquer cette offensive commerciale ? Les murs d’un immeuble de Toulouse situé à Bellefontaine, l'un des trois quartiers qui constitue le vaste ensemble du Mirail. Selon un témoignage, les inscriptions ont été peintes à la bombe il y a une dizaine de jours.
«Ces tags sont effacés tous les jours par nos équipes», a déclaré au site France Info, une porte-parole du bailleur social le Groupe Les Chalets, en charge de la gestion de trois immeubles dans le quartier. «Mais aussitôt effacés, aussitôt réécrits. Pourtant, on ne lâche pas, on n'abandonne pas nos occupants», poursuit-elle.
Classée zone urbaine sensible, le Mirail est souvent le théâtre de faits divers dramatiques. Le 3 juillet dernier, une fusillade avait fait un mort et six blessés dans le quartier sensible de La Reynerie à Toulouse. Les premiers éléments de l'enquête laissaient croire à un règlement de comptes.
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