France

Ephémère porte-parole de LREM, Rayan Nezzar se dit «choqué»... par ses propres tweets injurieux

Interrogé par RMC, Rayan Nezzar, porte-parole de LREM, avait été poussé à la démission le 8 janvier, après la révélation d'anciens tweets d'insultes contre des personnalités. En les redécouvrant, il déclare que ces tweets l'ont choqué.

Entre les «poufiasses», «guignol» ou «fils de pute», les insultes de Rayan Nezzar publiées sur son compte Twitter à l'encontre de plusieurs responsables politiques et célébrités ont choqué. Des injures qui avaient été exhumées notamment par le site Buzzfeed, après la nomination le 4 janvier de Rayan Nezzar au poste de porte-parole de La République en marche (LREM). Le 8, soit quatre jours plus tard, face au tollé, cet ancien étudiant de l'ENA démissionne de son poste.

Interrogé sur RMC, le 12 janvier, Rayan Nezzar s'est d'abord caché derrière la jeunesse pour expliquer la violence de ses propos : «Ces tweets, je les ai postés effectivement il y a 6 ou 7 ans [...] Je vois bien le petit jeu qui pourrait consister à commenter un par un ces messages.» Ne répondant pas frontalement à la question de connaître les raisons qui ont poussé Rayan Nezzar à insulter, Jean-Jacques Bourdin a rappelé qu'il ne s'agissait pas là d'un «petit jeu». 

Ces tweets, je les avais oubliés. J'ai été choqué autant que vous

Par la suite, durant l'interview, Rayan Nezzar a regretté ses anciens écrits : «Ces messages étaient une erreur, j'ai assumé, donc j'ai démissionné [...] Ces tweets, je les avais oubliés. J'ai été choqué autant que vous. J'avais à l'époque 20 ans, j'étais étudiant. Aujourd'hui, j'ai acquis une conscience politique. Et donc je sais la charge, je sais la blessure que peuvent porter certains mots. Aujourd'hui je n'emploierais plus ces mots.»

Toutefois, si Rayan Nezzar semble désormais «choqué» par ses propres écrits, il ne comprend pas «l'emballement» autour de ses messages d'insultes.

D'ailleurs, à peine la controverse passée, il pense déjà à sa carrière : «Vous savez, la vie est longue. Je n'ai pas renoncé à la politique», a-t-il conclu sur RMC.

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