Favori de l'élection, Laurent Wauquiez a donc été élu président des Républicains dès le premier tour le 10 décembre.
Avec un score de 74,64%, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes a largement devancé ses concurrents.
Florence Portelli a obtenu 16,11% des voix et Maël de Calan est en troisième position avec 9,25% des suffrages exprimés. L'élection a mobilisé 99 597 votants selon la Haute autorité des Républicains.
«La droite est de retour !»
Quelques minutes après l'annonce des résultats, Laurent Wauquiez a lâché ses premiers mots. «Nous allons tout reconstruire. C'est une droite renouvelée qui se lève aujourd'hui [...] La droite est de retour !», a-t-il lancé. Egalement, le nouveau président assure représenter une droite «sereine, franche, déterminée, droite».
Ce qui se joue maintenant dépasse nos destins personnels
Mais tâche plus compliquée, Laurent Wauquiez devra désormais réunir sa famille. «Je crois au rassemblement. Ce qui se joue maintenant dépasse nos destins personnels», a-t-il lancé. Il a aussi adressé un message à certains responsables du parti comme Jean-François Copé, ce dernier avouant ne pas avoir voté à cette élection. «Quand on a du talent, il faut le mettre au service de sa famille et plus personne ne peut rester spectateur», a suggéré Laurent Wauquiez.
En effet, la ligne de Laurent Wauquiez, taxée par certains de «repli identitaire», de droite dure ou de proximité avec l'extrême droite, ne fait pas l'unanimité chez les cadres du parti.
Il est tout de même parvenu à rassembler différentes tendances à ses côtés en recueillant les soutiens de François Fillon, Nicolas Sarkozy et de la juppéiste Virginie Calmels.
Président de la région Auvergne-Rhône-Alpes depuis 2016, Laurent Wauquiez a rapidement grimpé les échelons.
Elu député en Haute-Loire en 2004, il devient maire du Puy-en-Velay de 2008 à 2016. Entre-temps, il a été nommé secrétaire d'Etat et porte-parole du gouvernement sous la présidence de Nicolas Sarkozy en 2007. Promu dès 2010 ministre chargé des Affaires européennes, puis ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche en 2011 jusqu'au 10 mai 2012, date de la défaite de Nicolas Sarkozy face à François Hollande.
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