France

Paris : après la manifestation, un identitaire poursuivi et 14 antifas relâchés

Après la manifestation identitaire interdite, un membrLe du groupe anti-immigration et des militants de gauche ont été interpellés à Paris. Seul le premier est poursuivi pour participation à un groupement en vue de commettre des violences.

Un homme, proche du groupe Génération identitaire, a été déféré le 26 novembre au parquet de Paris et sera convoqué devant le tribunal correctionnel pour participation à un groupement en vue de commettre des violences et pour port d'armes, selon une source judiciaire citée par l'AFP.

L'individu avait été arrêté le 25 novembre vers 15h, non loin du quartier initialement prévu pour la manifestation interdite de Génération identitaire, dans le XVe arrondissement de Paris.

Selon une source proche du dossier citée par l'AFP, une clé à molette, un gant coqué et des piles scotchées ensemble ont été saisis sur lui par les policiers.

Les antifas relâchés

Les 14 militants antifas qui avaient été interpellés le 26 novembre vers 19h, soupçonnés d'avoir formé un groupement en vue de commettre des violences, ont quant à eux tous été relâchés. Leurs gardes à vue ont été levées dans l'après-midi du 26 novembre.

Ces interpellations avaient eu lieu après l'entrée d'un groupe dans une librairie anarchiste proche de la place de la République, dans l'après-midi du 25 novembre. Selon le libraire, interrogé par l'AFP, la dizaine de personnes avait crié, brièvement et sans violence, des slogans identitaires.

Le 25 novembre, le préfet de police Michel Delpuech avait pris un arrêté interdisant la manifestation de ce groupe identitaire et les contre-rassemblements annoncés par des groupes antifa «afin d'éviter des affrontements violents et des troubles à l’ordre public».

Le matin du 25 novembre, le tribunal administratif de Paris avait rejeté la requête en référé déposée par Génération Identitaire contre l'interdiction de manifester. Le mouvement avait dit «prendre acte» de cette décision tout en dénonçant «un acharnement judiciaire» à son encontre.

Lire aussi : Génération identitaire dénonce «un acharnement judiciaire» après l'interdiction de sa manifestation