«Tout va bien... Beaucoup de bruit pour rien. C'est une crise de paranoïa fratricide de la frange la plus débile du Black Bloc», a estimé sur Twitter Gaspard Glanz, journaliste propulsé sur les réseaux sociaux par sa couverture du mouvement Nuit debout en 2015 et 2016, et fondateur du site d'information Taranis News.
Le journaliste a été pris à partie par des manifestants au visage masqué, qu'il qualifie de membres des Black Blocs (terme désignant des regroupements informels d'activistes anticapitalistes, anarchistes et altermondialistes, souvent violents, lors des manifestations). Le correspondant de RT France a pu filmer la scène, lors de la mobilisation contre les ordonnances sur la réforme du code du travail du 21 septembre, à Paris.
«Après s'être entretués entre orgas [organisations], le [Black Bloc] se met à dos des alliés», regrette Gaspard Glanz dans une série de tweets indignés.
Ces soi-disant alliés semblent reprocher à Gaspard Glanz que certaines de ses images aient été utilisées dans des enquêtes policières. «Citez-moi une seule affaire ou mes images sont dans un dossier sans y avoir été mis par un avocat, avant de me traiter de poucave [délateur]. Bouffons», tweete ainsi le journaliste indépendant à l'attention des activistes qui l'ont malmené.
«La prochaine fois, quand y aura pas de journalistes pour témoigner des violences policières parce qu’ils auront été virés, faudra pas pleurer», conclut-il. A suivre...