France

Déraillements de trains, incendies de forêt... Les sinistres plans des djihadistes vus par la police

Dans un récent rapport, la Direction générale de la police nationale s'inquiète de nouvelles techniques dont pourraient user les terroristes pour perpétrer des attentats. Elle évoque de possibles tentatives de faire dérailler des trains.

Le Parisien s'est procuré une note de sept pages rédigée par la Direction générale de la police nationale (DGPN), mettant notamment les autorités en garde contre de possibles sabotages des réseaux ferrés par les terroristes.

«En raison d'une incitation récente de la propagande djihadiste à planifier le déraillement d'un train, une attention particulière doit être accordée à toute remontée d'information relative à une intrusion ou une tentative de sabotage dans les emprises dédiées à la circulation des trains», peut-on lire dans le document cité par le quotidien.

Vols de produits dans les universités, incendies de forêts, empoisonnement de nourriture...

Mais il n'y a pas que les chemins de fer qui pourraient être visés par de potentiels attentats terroristes. Les universités seraient en effet également ciblées par les djihadistes. Les auteurs du rapport demandent ainsi aux autorités d'accroître la protection des établissements universitaires, où il existe un risque de vol de «produits ou de matériaux sensibles».

La police explique également que «la propagande djihadiste des trois derniers mois» encourage les apprentis terroristes à fabriquer des engins explosifs et incite les individus de type «loups solitaires» à provoquer des incendies de forêts ou encore à empoisonner la nourriture sur le territoire européen.

La diffusion de cette note survient dans un contexte de menace terroriste particulièrement élevée sur le continent : le 15 septembre, un attentat revendiqué par Daesh a fait une trentaine de blessés dans le métro de Londres.

Récemment, le coordinateur de l’Union européenne pour la lutte antiterroriste, Gilles de Kerchove d’Ousselghem, avait estimé à quelque 50 000 personnes, le nombre de personnes radicalisées en Europe.

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