Tout avait commencé dans une ambiance bon enfant et la CGT, à l'origine de l'appel à manifester contre la réforme du Code du travail ce 12 septembre 2017, s'était félicitée d'une journée «réussie» à Paris. La centrale syndicale y avait décompté 60 000 personnes (24 000 selon la Préfecture de police de Paris).
Mais rapidement, plusieurs incidents ont émaillé le rassemblement, quelque 300 militants cagoulés chargeant violemment la police. Les reporters de RT étaient sur le terrain pour rendre compte des événements.
Tandis que les forces de l'ordre essuyaient des jets de cocktails molotov, de pierres et d'autres projectiles, plusieurs vitrines de commerces ont été brisées sur le parcours du cortège.
Des véhicules ont également été endommagés. Les forces de l'ordre ont eu recours à un canon à eau pour disperser des casseurs prêts à en découdre. Les CRS ont également chargé les manifestants aux abords de la place d'Italie et fait usage de flashballs. La préfecture de police a déclaré avoir procédé à trois interpellations. Elle a par ailleurs recensé un blessé parmi les manifestants ; il a été hospitalisé.
Dans les autres villes, le rassemblement contre la réforme du Code du travail engagée par le gouvernement d'Emmanuel Macron a rassemblé 7 500 manifestants selon la police (60 000 selon les organisateurs, à Marseille), entre 8 000 et 16 000 selon l'AFP à Toulouse. Au Havre, la ville du Premier ministre Edouard Philippe, la police comptabilisait également 3 400 manifestants.
La prochaine manifestation d'ampleur contre la réforme aura lieu le 23 septembre à Paris.