Le député La République en marche (LREM) M'jid El Guerrab a été présenté le 2 septembre à un juge d'instruction, qui l'a mis en examen pour «violences volontaires avec arme» ayant entraîné une incapacité totale de travail supérieure à huit jours, selon son avocat Yassine Yakouti. «[M'jid] El Guerrab regrette naturellement la tournure prise par les événements», a déclaré son avocat, tout en affirmant que le député contestait être à l'origine de son altercation avec Boris Faure, cadre du Parti socialiste (PS), survenue le 30 août.
M'jid El Guerrab était entendu par la police depuis le 1er septembre : il s'est finalement vu notifier la levée de sa garde à vue pour être déféré au parquet.
L'avocat de M'Jid El Guerrab avait annoncé le 1er septembre à France Info que son client avait été placé en garde à vue après l'agression de Boris Faure, secrétaire de la fédération des Français de l'étranger du PS, rue Broca à Paris, le 30 août. Le député est l'objet d'une enquête pour «violences aggravées».
Le député de la majorité présidentielle est soupçonné d'avoir porté, le 30 août dernier, deux coups de casque à la tempe de son ancien camarade du PS, avec lequel il entretenait un contentieux depuis sa défection du parti pour soutenir Emmanuel Macron. Décrite par des témoins comme très violente, l'attaque aurait été stoppée par l'intervention rapide de vigiles. Boris Faure a depuis été opéré et se trouve en soins intensifs.