L'unique centre de déradicalisation de France, à Pontourny en Indre-et-Loire a fermé ses portes, après que le ministère de l'Intérieur a reconnu que «l'expérience ne s'était pas révélée concluante». Le centre, qui a coûté au contribuable la bagatelle de 2,5 millions d'euros, était vide depuis février après l'exclusion de son dernier pensionnaire pour terrorisme.
RT est allé à la rencontre des riverains pour leur demander ce qu'ils pensent d'une telle utilisation des deniers publics.
«L'argent dépensé comme ça c'est hallucinant», peste une habitante qui juge que d'autres associations auraient pu bénéficier de ces fonds. Un autre estime qu'avec seulement quatre ou cinq pensionnaires, le centre était beaucoup trop cher.
«C'est inapproprié de mettre ça aussi proche des villes, des enfants», ajoute la première personne interrogée, déplorant également le manque d'information. «Il y en a beaucoup qui vendent leur maison pour ça», assure une dernière.
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