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«Excusez-moi, je ne pleure pas !» : la députée LREM en rajoute une couche sur la baisse des APL

Au lendemain de ses propos polémiques, la députée Claire O'Petit s'est montrée outrée de l'émoi qu'ils ont suscité. Loin de se rétracter, l'élue s'est lancée dans une justification vigoureuse. Avec toujours autant d'empathie.

«Non mais attends c'est incroyable, vraiment incroyable.» Au micro des Grandes gueules de RMC le 25 juillet, la député LREM Claire O'Petit n'en revient pas. Elle ne parvient pas à comprendre pourquoi ses propos sur la baisse de 5 euros par mois des Aides personnalisées au logement (APL) ont suscité une si vive polémique, et se lance dans une périlleuse entreprise pour les justifier.

Martelant que les APL n'ont pas été provisionnées dans le budget – par le gouvernement précédent s'entend – et qu'il manque 150 millions d'euros pour les distribuer, la députée de l'Eure estime on ne plus logique qu'un effort «de 16 centimes d'euros par jour» soit demandé à tous les bénéficiaires de l'aide.

Claire O'Petit soutient également qu'«à cette époque-ci de l'année, les étudiants [dont un certain nombre ont exprimé leur colère face à la baisse des APL] sont chez papa-maman». Et de conclure pleine d'empathie : «Excusez-moi, je ne pleure pas !»

Claire O'Petit omet toutefois de préciser que les étudiants ne constituent qu'une minorité des bénéficiaires des APL, même si elle semble considérer ceux qui démarrent dans la vie active comme l'essentiel des allocataires. La veille, alors que la polémique avait déjà pris racine, la députée LREM s'en était prise au micro du Huffington Post à ceux qui «pleurent pour cinq euros» en leur demandant : «Qu'allez-vous faire de votre vie ?».

En outre, Claire O'Petit semble également ignorer que l’entrée en vigueur de la réforme de se fera pas avant le 1er octobre, date à laquelle, les étudiants concernés ne devraient plus être « chez papa maman ».

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