France

Du jamais vu depuis Chirac en 1995 : Macron perd 10 points de popularité en juillet

Les cotes de popularité d'Emmanuel Macron et d’Edouard Philippe ont fortement reculé en juillet. il s'agit de la baisse la plus brutale depuis celle qu'avait connue Jacques Chirac dans les premiers mois de son mandat en 1995.

La cote de popularité d'Emmanuel Macron est en forte baisse en juillet, avec 54% de satisfaits soit dix points de moins qu'en juin, selon un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche (JDD)

Le Premier ministre Edouard Philippe enregistre également un reflux de huit points sur la même période, passant de 64% à 56% de satisfaits.

Pour le président Macron, 47% des sondés se disent «plutôt satisfaits (54% en juin) et 7% sont «très satisfaits» (10% en juin). Simultanément, le total des mécontents passe de 35% à 43% de juin à juillet, se répartissant entre «très mécontents» (15% en juillet, contre 12% en juin) et «plutôt mécontents» (de 23% à 28%). 3% des sondés ne se prononcent pas contre 1% le mois dernier.

Pour le chef du gouvernement Edouard Philippe, 52% des sondés se montrent «plutôt satisfaits» (59% un mois plus tôt) et 4% se disent «très satisfaits» (-1%). Chez les mécontents, 27% se disent «plutôt mécontents (+3%) et 10% «très mécontents» (+2%). Le taux des personnes interrogées ne se prononçant pas passe de 4% à 7%.

Notons qu'en septembre 2012, deux mois après son élection, la côte de popularité de François Hollande perdait 9 points, passant de 50% à 41% d'opinions favorables. Une baisse quasi identique à celle d'Emmanuel Macron.

Son prédécesseur Nicolas Sarkozy, perdait lui 7 points d'opinions favorables entre septembre et octobre 2007, deux mois après élection à la tête de l'Etat, sa côté de popularité passant de 64% à 57%.

En revanche, Jacques Chirac dépasse de loin Emmanuel Macron en terme de chute brutale de sa côte de popularité. entre septembre et octobre 1995, cette dernière était passée de 54 à ... 41% ! Soit une baisse de 13 points pour le président RPR de l'époque.

L'enquête a été réalisée par l'Ifop auprès d’un échantillon de 1 947 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas du 17 au 22 juillet par questionnaire auto-administré en ligne et par téléphone.

Lire aussi : La France en 2027 : quand The Economist fantasme sur la gloire future d'Emmanuel Macron