France

L'agresseur présumé de NKM devant les juges : l'ancienne ministre présente au procès

Nathalie Kosciusko-Morizet est présente ce 11 juillet au procès de son agresseur présumé qui a lieu à Paris. Accusé de «violences et outrage sur personne chargée d'une mission de service public», l'homme affirme que l'ex-ministre a «simulé» sa chute.

L'agresseur présumé de Nathalie Kosciusko-Morizet comparait ce 11 juillet devant le tribunal correctionnel de Paris pour «violences et outrage sur personne chargée d'une mission de service public». L'ex-candidate à la députation, qui avait fait un malaise après une altercation avec Vincent Debraize, maire d'une petite ville normande, est également présente.

L'agresseur présumé avait pris la fuite après les faits, mais avait rapidement été identifié grâce à différents témoignages, ainsi qu'à des photos et des caméras de vidéosurveillance. Les avocats de Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM) soulignent en outre le rapport psychiatrique réalisé pendant la garde à vue et qu'Europe 1 a pu consulter : celui-ci évoque «la paranoïa» de l'agresseur présumé, «ses pulsions agressives» et son «mépris pour autrui».

Devant le tribunal, Vincent Debraize maintient sa version des faits et nie avoir agressé l'ex-députée. 

En juin, il avait affirmé que celle-ci est tombée d'elle-même, alors qu'il lui jetait au visage les tracts qu'elle lui tendait, et évoquait une «simulation». Il avait en outre ajouté que l'ancienne ministre l'avait insulté juste avant de s'évanouir. 

De son côté, Nathalie Kosciusko-Morizet maintient que Vincent Debraize l'a insultée et giflée.

Sur son évanouissement, la version à la barre de la candidate malheureuse aux législatives reste la même : «Je fais du sport, natation, course à pied [...] Je ne m’évanouis pas comme ça.»

Nathalie Kosciusko-Morizet avait été hospitalisée après cette mésaventure. Les médecins lui avaient prescrit deux jours d'incapacité totale de travail. Cet épisode, survenu en pleine campagne pour le second tour des législatives, avait suscité un vif émoi de la part de la classe politique, qui avait condamné une «agression».

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