Selon des informations BFMTV, l'homme qui a foncé dans un fourgon de gendarmerie sur les Champs-Elysées le 19 juin dans l'après-midi avait un permis de port d'arme et en avait déclaré trois armes à feu aux autorités : un Glock 9mm, un Sig Sauer 9mm, et une arme de type kalachnikov. Toujours selon la chaîne d'information, il en avait déjà déclaré six autres aux autorités.
Faisant partie d'un club de tir, il aurait obtenu ce permis en 2015 pour une durée de cinq ans. Le document lui a été renouvelé en 2017 au motif qu'il n'y avait pas d'éléments en sa défaveur après l'examen de son fichier, selon BFMTV. L'assaillant faisait l'objet d'une fiche S depuis 2015 pour son appartenance à «la mouvance islamiste radicale».
La révélation a mis hors d'elle la présidente du Front national Marine Le Pen, qui s'est fendue d'un tweet assassin : «Non seulement ils laissent les fichés S agir librement, mais en plus on leur accorde des permis de port d'armes... ils sont fous ou quoi ?»
Celle qui est devenue la nouvelle député du Pas-de-Calais était déjà montée au créneau plus tôt dans la journée, demandant, à l'instar d'autres responsables politiques de droite, des mesures fortes contre les personnes fichées S.