Selon les informations relayées par plusieurs chaînes télévisées, le propriétaire de la berline ayant foncé dans un fourgon de gendarmerie sur les Champs-Elysées le 19 juin dans l'après-midi ferait l'objet d'une fiche S depuis 2015 pour son appartenance à «la mouvance islamiste radicale». Se fiant à la carte d'identité retrouvée dans sa voiture, les médias rapportent qu'il s'agirait d'un homme de 31 ans.
Extrait par la police de son véhicule d'où s'échappait une épaisse fumée orange, il a d'abord été annoncé «grièvement blessé» avant que l'hypothèse de sa mort soit jugée de plus en plus vraisemblable. Dans une courte allocution, le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb a finalement annoncé qu'il était décédé, estimé qu'il «visait les forces de sécurité» et a qualifié l'incident de «tentative d'attentat».
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C'est la deuxième fois en moins d'un mois que les forces de l'ordre sont prises pour cible. Le 8 juin 2017, un individu isolé s'est attaqué aux forces de l'ordre en faction sur le parvis de Notre-Dame à Paris, invoquant l'action de la France en Syrie dans le cadre de la coalition occidentale. Ces attaques s'ajoutent à une liste qui commence à s'allonger sérieusement, alors que l'état d'urgence, promulgué après les attentats de Paris en novembre 2015 est toujours en vigueur.