France

Bulletins manquants, actes de sorcellerie... Retour sur les couacs des législatives

Le premier tour des législatives, marqué par la victoire de La République en marche et une forte abstention, a aussi été le théâtre d’événements insolites et polémiques, sur lesquels RT France vous propose de revenir au lendemain du scrutin.

A chaque élection son lot de ratés et d'incidents plus ou moins polémiques, le cru 2017 du premier tour des élections législatives n'a pas échappé à la règle. 

Des actes de sorcellerie à la Réunion

Des incidents pour le moins insolites ont eu lieu dans la commune de Saint-Louis, à La Réunion.

Des «actes de sorcellerie» devant une église, mais également devant des bureaux de vote, ont été rapportés par la mairie locale, qui en donne des exemples : photos d’un candidat aux législatives, citrons, safran et autres objets emballés dans des feuilles de bananiers.

«C’est toi qui sors avec ma sœur de 16 ans, sale bâtard ?»

Un journaliste de BFMTV a été interrompu en plein direct par un homme, persuadé de voir en lui la personne fréquentant sa jeune sœur.  

Rapidement, la production a coupé la séquence pour revenir en plateau, mais l'incident n'est pas passé inaperçu sur Twitter où les internautes ont trouvé la séquence plutôt amusante.

Macron la joue comme Laurent Blanc

En marche vers son bureau de vote, au Touquet, le 11 juin dans le Pas-de-Calais, le chef de l'Etat a livré un geste d'affection plutôt inhabituel à l'un de ses sympathisants : sur des images diffusées par BFMTV, on peut voir Emmanuel Macron s'approcher d'un homme, lui faire la bise... et finir par embrasser son crâne chauve !

Un geste qui n'est pas sans rappeler le fameux baiser que Laurent Blanc avait pour tradition de déposer sur le crâne de Fabien Barthez, gardien de l'équipe de France lors des matches de la Coupe du monde de football 1998.

Des candidats ne livrent pas de bulletins à leur nom 

Des électeurs se sont émus de constater que certains candidats aux élections législatives n'avaient pas de bulletins de vote à leur nom, mais la préfecture d'Ile-de-France a rappelé qu'il revenait aux candidats de les livrer.

Prenant l'exemple de la 18e circonscription de Paris, la préfecture a expliqué : «Carla Arenas n'a pas livré ses bulletins de vote dans les délais à la commission de propagande ou à la mairie de Paris. Camille Alix, elle, n'a livré que 20 000 bulletins sur 72 000. C'est de la responsabilité du candidat».

Il était néanmoins possible de voter pour ces candidats en fabriquant soi-même son propre bulletin. 

Ça plane pour Macron 

En déplacement à Oradour-sur-Glane le matin du 11 juin, le président de la République a utilisé le Falcon présidentiel afin de rallier la ville du Touquet pour glisser son bulletin dans l'urne. 

Un déplacement de 600 kilomètres au bilan carbone élevé, qui ne contribuera certainement pas à «make our planet great again», comme l'ont relevé plusieurs internautes indignés par ce deux poids, deux mesures entre les critiques adressées par Emmanuel Macron à Donald Trump et son manque d'exemplarité en la matière. 

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