Le raz-de-marée La République en marche (LREM) annoncé a bien eu lieu, au premier tour des élections législatives françaises. Selon les premières estimations d'Elable pour BFMTV, les candidats du parti du président Macron ont remporté 32,6% des suffrages, à l'échelle du pays.
Les Républicains (LR) arrivent très nettement derrière, avec 20,9% des voix au niveau national. Le Front national (FN) réalise un score inférieur à celui de sa candidate à la présidentielle, à 13,1%. La France insoumise (LFI) de Jean-Luc Mélenchon, échoue elle aussi à renouveler le score impressionnant de son leader à l'élection présidentielle, avec seulement 11% des suffrages. Le Parti socialiste (PS), lui, confirme son effondrement, ne parvenant à réunir que 9% des voix.
Ce premier tour des législatives est en outre marqué par un taux d'abstention extrêmement élevé : l'abstention totale s'est établie à 51,6%, selon le ministère de l'Intérieur, soit le taux d'abstention le plus important de la Ve République pour des élections de ce type.
LREM en route vers la majorité absolue à l'Assemblée nationale
D'après les projections d'instituts de sondage pour le second tour, LREM parviendrait à conquérir de 390 à 445 sièges (sur 577) à l'Assemblée nationale. Le parti présidentiel décrocherait donc sans difficulté la majorité absolue (au moins 289 sièges).
Le PS, qui contrôlait la moitié de l'Assemblée sortante, s'effondrerait autour de 15 à 40 sièges, soit encore moins que les 57 de la débâcle de 1993.
La droite, qui espérait en début de campagne priver de majorité le président Macron, obtiendrait de 80 à 132 élus LR et UDI... dont une partie devrait au final soutenir la majorité présidentielle.
Quant au FN, un mois après son score record au second tour de la présidentielle, il obtiendrait seulement 1 à 10 sièges, contre 2 lors de la précédente législature.
La FI de Jean-Luc Mélenchon ainsi que le PCF, enfin, obtiendraient ensemble de 10 à 23 fauteuils.
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