Au lendemain du premier tour de l'élection présidentielle, François Hollande s'est adressé aux Français depuis le palais de l'Elysée pour leur annoncer qu'il voterait Emmanuel Macron le 7 mai prochain, lors du second tour.
Estimant que la victoire de Marine Le Pen constituerait un «risque» pour la France, il a également salué les personnalités politiques ayant d'ores et déjà affiché leur soutien au candidat d'En Marche ! afin de «faire barrage» au Front national (FN). «Face à un tel risque, il n'est pas possible de se taire : ce qui est en cause, c'est l'unité de notre nation», a estimé François Hollande, à l'idée d'une victoire du FN.
Il a également souligné que le programme du Front national ne ferait, selon lui, que «diviser les Français» face à la menace terroriste. Il «isolerait» également la France sur la scène internationale, selon François Hollande, qui a par ailleurs jugé qu'il avait œuvré, au long de son quinquennat, à maintenir des «valeurs républicaines» qui seraient aujourd'hui «remises en cause» par Marine Le Pen.
S'il s'était interdit ces dernières semaines d'apporter un soutien explicite à son ancien ministre de l'Economie, notamment pour éviter d'apporter de l'eau au moulin de François Fillon qui pointait régulièrement du doigt la proximité entre Emmanuel Macron et François Hollande, le président de la République a donc désormais franchi le pas.