France

La classe politique française réagit à chaud à la fusillade des Champs-Élysées

Dans les heures suivant la fusillade sur l'avenue des Champs-Elysées, ayant causé la mort d'un policier le 20 avril, de nombreuses personnalités politiques se sont exprimées. L'attaque a été revendiquée par Daesh.

Les hommes politiques n'ont pas attendu longtemps pour réagir à la fusillade ayant éclaté le soir du 20 avril aux Champs-Élysées, qui a causé la mort d'un policier.

«Hommage aux forces de l'ordre qui donnent leur vie pour protéger les nôtres», a déclaré sur Twitter le candidat des Républicains (LR), François Fillon, peu après que des coups de feu ciblant des policiers ont éclaté sur l'avenue des Champs-Elysées.

Similairement, le candidat malheureux à la primaire de la droite Jean-Frédéric Poisson a adressé ses pensées au policier tué, ainsi qu'à ses collègues blessés.

N'hésitant pas à rattacher l'attaque au débat présidentiel, le Républicain Geoffroy Didier a pointé du doigt la proposition de Philippe Poutou, candidat NPA à la présidentielle, de désarmer la police.

«Jusqu'à quand va-t-on devoir continuer de pleurer nos policiers et souffrir avec leurs familles ?», s'est de son côté demandée la députée (Front national) Marion Maréchal-Le Pen.

Dans la soirée, le Premier Ministre Bernard Cazeneuve a lui aussi rendu hommage au membre des forces de l'ordre décédé et a exprimé sa solidarité à l'égard des policiers blessés.

A gauche toujours, la ministre de l'Ecologie (Parti Socialiste) Ségolène Royal s'est déclarée «émue», et a condamné de «lâches attaques» contre les forces de l'ordre.

«Mes pensées vont au policier tué, à ses collègues blessés. Soutien total aux forces de l'ordre contre le terrorisme», a de son côté tweeté Benoît Hamon, candidat socialiste à l'élection présidentielle.

Son concurrent Jean-Luc Mélenchon, leader de la France Insoumise, a quant à lui transmis une pensée émue aux policiers mort et blessés et à leurs familles. «Les actes terroristes ne seront jamais impunis, les complices jamais oubliés»

Un élus PS accusé d'associer l'attentat... au Kremlin

En outre, certains internautes ont rapporté – capture d'écran à l'appui – que Christophe Girard, maire (Parti socialiste) du 4e arrondissement de Paris, avait tweeté le message suivant : «Attentat en France à quelques jours de l'élection présidentielle  Comme c'est étrange ! allez interroger M Poutine par exemple». Le responsable socialiste aurait supprimé son tweet par la suite.

Selon un porte-parole du ministère de l'Intérieur, «un tireur a ouvert le feu sur un car de police» dans la soirée du 20 avril sur l'avenue des Champs-Elysée. Un policier a perdu la vie.

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