Plusieurs organisations de gauche et d’extrême gauche, parmi lesquelles l'Action antifasciste Nord–Pas-de-Calais, les Jeunesses communistes ou encore la Confédération générale du travail (CGT) ont lancé un appel à une mobilisation «antifasciste» pour protester contre la tenue d'un meeting par Marine Le Pen à Lille ce 26 mars.
Comme cela avait été le cas à Nantes le 26 février, plusieurs centaines de manifestants se sont retrouvés en marge du meeting du Front national pour protester contre la venue de Marine Le Pen dans leur ville.
Les forces de l’ordre, qui prévoyaient entre 300 et 400 manifestants antifascistes, ont déployé un important dispositif de sécurisation : environ 400 CRS et gendarmes mobiles, la brigade équestre et plusieurs policiers lillois ont été déployés sur place.
Le préfet avait pris un arrêté dès le 24 mars afin d'interdire toute manifestation dans un large périmètre autour du Zénith de Lille, afin d'éviter que les militants de gauche ne croisent la route de ceux du Front national. Les autorités souhaitent autant que possible éviter que ne se reproduisent les événements survenus à Nantes.