«Je démens formellement. Pourquoi voulez-vous que je parte ? Je me bats pour mes idées, pour la France, et je souhaite la victoire de Marine Le Pen. Et je vais d'autant plus rester qu'on aura du travail puisque Marine Le Pen sera à l'Elysée», a affirmé Florian Philippot sur Radio Classique.
«Tout cela est inventé mais cela fait partie du jeu», a-t-il ajouté, évoquant «des petites manœuvres qui seraient monnaie courante à quelques semaines de l'élection présidentielle».
«En 2017, le FN, je vais voir comment ça tourne. Je vais pas forcément y rester des années», avait confié Florian Philippot il y a plusieurs mois en privé, dans des propos rapportés à l'AFP.
Plusieurs frontistes considèrent que l'influence de Florian Philippot sur la ligne du FN pourrait être remise en cause lors du prochain congrès du parti, prévu à l'automne ou à l'hiver prochain, si Marine Le Pen échouait à passer le cap du premier tour de la présidentielle ou en cas de défaite trop large au second.
Une biographie du vice-président du FN à paraître le 16 mars, Philippot 1er, signé par deux journalistes de La Chaîne parlementaire (LCP) Astrid de Villaines et Marie Labat, détaille l'animosité dont fait l'objet l'eurodéputé au sein de l'extrême droite.
Les deux journalistes affirment notamment dans leur livre que Gilbert Collard souhaite se présenter à l'élection du comité central du FN pour «virer» Florian Philippot. Ce dernier a parlé de «bêtises» et d'«information bidon pour semer la division».