«La France peut se diviser à l’occasion des élections, pas à l’occasion des primaires, rassurez-vous», a lancé sur le ton de la blague François Hollande lors du dîner annuel à Paris du Conseil de coordination des organisations arméniennes de France (CCAF), le soir du 8 février, selon l'AFP. En d'autres termes, les divisions affichées par les socialistes durant la primaire ne sont pas en mesure de fracturer la société, mais sont tout de même conséquentes...
Des propos qu'ont certainement appréciés les deux invités situés face au président de la République, les socialistes Benoît Hamon et Anne Hidalgo... Le premier, candidat du Parti socialiste (PS) à l'élection présidentielle, a remporté il y a quelques semaines la primaire de la «Belle Alliance populaire» face à Manuel Valls. Un duel, au second tour du scrutin, qui a mis en lumière les profondes divisions idéologiques et programmatiques du camp socialiste.
Le dîner s'est bien passé
Au cours du dîner du 8 février, François Hollande et Benoit Hamon ont échangé (seulement ?) «quelques mots», a noté l'AFP. «[Le dîner] s'est bien passé», a très sobrement commenté le candidat à l'élection présidentielle du PS, au micro de France Info.
Parmi les autres convives de l'évènement organisé par le CCAF se trouvaient Jean-Luc Bennahmias, autre candidat (malheureux) à la primaire de la gauche, ainsi que la présidente de la région Ile-de-France (Les Républicains) Valérie Pécresse. Invité, François Fillon n'a quant à lui pas pu être présent.