Après l'attaque d'une patrouille de militaire le 3 février devant le musée du Louvre, la classe politique dans son ensemble a tenu à apporter son soutien aux forces de l'ordre.
Malgré tout, le Parti Les Républicains n'a pas perdu de vue la campagne présidentielle. Il a estimé que le timing était opportun pour montrer son désaccord avec Benoît Hamon sur la question de l'état d'urgence.
Lors de son débat face à Manuel Valls fin janvier, l'ancien ministre de l'Education avait en effet insisté sur le fait que l'état d'urgence «ne [pouvait] être permanent» et «n'[avait] été efficace que durant le premier mois après sa mise en oeuvre».
Du reste, le vainqueur de la primaire de la gauche n'a pas pris ombrage des critiques des Républicains, il s'est borné a saluer le courage du soldat blessé dans l'incident et a exprimé sa gratitude aux militaires.
La classe politique adresse son soutien au militaire blessé
Un peu après dans la journée, le président de la République a posté un message similaire sur le réseau social, mettant en avant la détermination dont ont fait preuve les militaires.
A l'autre bout de l'échiquier politique, la présidente et candidate à la présidentielle du Front national (FN), Marine Le Pen, ainsi que le candidat souverainiste Nicolas Dupont-Aignan ont apporté leur soutien aux militaires face au terrorisme islamiste.
L'ancien banquier d'affaires Emmanuel Macron, candidat à l'élection présidentielle avec son mouvement En Marche !, a pour sa part estimé qu'attaquer les forces de l'ordre revenait à attaquer la France.
Avant le coup porté par son camp à Benoît Hamon, le candidat de la droite François Fillon, avait rendu hommage au sang froid des forces de sécurité.