Le jeune homme de 18 ans qui avait giflé Manuel Valls a été jugé coupable de «violences volontaires sans incapacité de travail avec préméditation» dans le cadre d'une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), la procédure française de plaider-coupable, a précisé à l'AFP le procureur Bertrand Leclerc.
A l'issue de sa garde à vue, le parquet briochin a proposé une peine de trois mois de prison avec sursis et de 105 heures de travail d'intérêt général (TIG) au jeune homme, qui l'a acceptée. Le prévenu devra également verser un euro de dommages et intérêts à Manuel Valls, conformément à la demande de ce dernier qui avait porté plainte.
Selon le procureur de Saint-Brieuc, le jeune homme a expliqué son geste par son opposition à Manuel Valls, notamment sur la loi Travail ou le 49.3, jugeant qu'il traitait «mal la Bretagne et les Bretons».