France

Primaire de la droite et du centre : Fillon largement en tête, Sarkozy reconnait sa défaite

Ce dimanche 20 novembre a lieu le premier tour de la primaire de la droite et du centre. Parmi les sept candidats, seuls deux accéderont au second tour le 27 novembre prochain.

Lundi 21 novembre

Alain Juppé a dénoncé la vision «la vision extrêmement traditionaliste, pour ne pas dire un petit peu rétrograde sur le rôle des femmes, sur la famille, sur le mariage» de François Fillon, devant ses partisans parisiens, lundi 21 novembre, a rapporté l'agence l'AFP. «Je dis à mes coreligionnaires catholiques que moi, je suis plus proche de la parole du Pape François que de la Manif pour tous !», a-t-il ajouté.

Jean-François Copé a décidé d'apporter son soutien à Alain Juppé pour le second tour.

«C'est la défense de ces idées», le gouvernement par «ordonnances» et le «réarmement de la France», «qui me conduit à apporter mon soutien pour le deuxième tour à Alain Juppé, tout en laissant à mes amis une totale liberté de choix», a affirmé le député-maire de Meaux, dans une déclaration à la presse.

Manuel Valls a déclaré à propos de la qualification de François Fillon : «La France n’a pas besoin des solutions ultra-libérales et conservatrices».

Nouveau ralliement à François Fillon : le mouvement Chasse, Pêche, Nature et Traditions (CPNT), qui avait soutenu Nicolas Sarkozy au premier tour de la primaire de la droite et du centre, a appelé à voter pour l'ex-Premier ministre au second tour, en raison notamment de «la cohérence de son programme sur la ruralité, l'agriculture et la chasse».

Les bulletins continuent d'être dépouillés, la tendance se confirmant encore davantage pour les protagonistes.

Spécialiste des questions politiques, Pierre Lévy a ironiquement imaginé les dernières heures de Bernard-Henri Lévy avant les résultats des primaires de la droite.

L'ex-président Nicolas Sarkozy aurait-il payé son opposition féroce à Bachar el-Assad ? C'est en tout cas une théorie qui fait surface sur les réseaux sociaux, rappelant que nombre de dirigeants ayant appelé le président de la République arabe syrienne à partir aurait connus des déboires électoraux.


Interrogé par Le Monde, Emmanuel Macron a jugé que les électeurs avaient «le choix entre deux types de droite : le statu quo [sous-entendu Alain Juppé] ou le retour en arrière [sous-entendu François Fillon]» pour le deuxième tour de la primaire de la droite et du centre.

Le leader du mouvement «En Marche !», lui-même candidat à l'élection présidentielle, s'en est tout particulièrement pris au programme de l'ex-Premier ministre, qu'il qualifie de «thatchérien» : «Margaret Thatcher, c'était la politique des années 80 au Royaume-Uni. Je pense que la France mérite mieux que cela», a-t-il déclaré.

Franck Riester, un des porte-parole de Bruno Le Maire, a annoncé qu'il voterait pour Alain Juppé au second tour de la primaire de la droite, alors que son candidat avait la veille apporté son soutien à François Fillon. 

«Le plus qualifié pour pouvoir nous permettre de gagner l'élection présidentielle, c'est Alain Juppé», a-t-il déclaré sur iTELE.

Arrivé cinquième au premier tour de la primaire dimanche, Bruno Le Maire a déclaré dès l'annonce des premiers résultats qu'il voterait pour François Fillon au second tour de la primaire dimanche prochain.  

Un choix que Franck Riester ne suivra pas, «parce que [Alain Juppé] rassemble large, parce qu'il rassemble les différentes sensibilités de la droite et du centre bien mieux à mon sens que François Fillon», selon lui.

Franck Riester, un des rares députés de droite à avoir voté en faveur du mariage homosexuel, s'est également dit en désaccord avec François Fillon sur les questions de société, jugeant le favori de cette primaire «beaucoup plus conservateur» que son adversaire. 

Après le dépouillement des voix dans 9 643 des 10229 bureaux de vote, les résultats à 12h30 n’ont pas beaucoup évolué. François Fillon arrive toujours en tête avec 44,2% des voix, Alain Juppé est en deuxième position avec 28,6%. L’ancien président de la République termine avec 20,6%. Les quatre autres candidats, Nathalie Kosciusko-Morizet, Bruno Le Maire, Jean-Frédéric Poisson, et Jean-François Copé, réunissent ensemble moins de 7% des suffrages.

Juppé chancelle avant de rassurer ses partisans. La nette avance de son rival François Fillon aurait failli le décourager.

Macron serait coupable du faible score de Juppé selon certains de ses proches. Quelques jours plus tôt, Benoist Apparu, porte-parole d'Alain Juppé affirmait déjà qu'Emmanuel Macron voulait «essayer de fausser le résultat de la primaire de la droite et du centre», attaquant dans un tweet ce qu'il considère être «une action d'intérêt électoral».

94% des bureaux de vote des primaires de la droite dépouillés

A 10h, plus de 4 millions de bulletins de vote sur 94% des bureaux de vote des primaire de la droite ont été dépouillés. 

Après le dépouillement des voix dans 9 594 des 10229 bureaux de vote, les résultats n’ont pas beaucoup évolué. François Fillon arrive toujours en tête avec 44,1% des voix, Alain Juppé est en deuxième position avec 28,6%. L’ancien président de la République termine avec 20,6%. Les quatre autres candidats, Nathalie Kosciusko-Morizet, Bruno Le Maire, Jean-Frédéric Poisson, et Jean-François Copé, réunissent ensemble moins de 7% des suffrages.

Rachida Dati appelle ce matin à voter François Fillon. Il semblerait que la page soit tournée sur les tensions qui opposaient les deux personnages politiques en 2012. En effet, alors qu'ils convoitaient chacun la même 2e circonscription de Paris pour les législatives, Rachida Dati avait qualifié son rival de «déloyal et mal élevé». 

Dorénavant favori, François Fillon se permet une petite comparaison avec le pilote automobile Jacky Ickx : «En 1969, il part dernier et arrive premier. J’ai toujours considéré que c’était un modèle pour la compétition politique dans laquelle je suis engagé». Confiant, il affirme maintenant avoir plusieurs tours d'avance! 

Après le dépouillement des voix dans 9 508 des 10229 bureaux de vote, les résultats n’ont pas beaucoup changé. François Fillon arrive en tête avec 44,1% des voix, Allain Juppé est en deuxième position avec 28,6%. L’ancien président de la République termine avec 20,6%. Les quatre autres candidats, Nathalie Kosciusko-Morizet, Bruno Le Maire, Jean-Frédéric Poisson, et Jean-François Copé, réunissent ensemble moins de 7% des suffrages.

Jean-François Copé, bon dernier de la primaire avec 0,3% des voix : «La politique est parfois cruelle, et les scores que j'ai réalisés aujourd'hui [sont] une déception pour moi».

9 036 des quelque 10 000 bureaux de vote en France ont été dépouillés. Les chiffres sont désormais de 44,2% pour François Fillon, 28,3% pour Alain Juppé et 20,8% pour Nicolas Sarkozy.

Interrogé sur les résultats partiels de la primaire de la droite et du centre, le vice-président du Front national (FN) Florian Philippot a décrié deux vainqueurs du premier tour «à contretemps de ce qui se passe dans le monde». Selon lui, François Fillon et Alain Juppé sont en effet des candidats à contre-courant du «retour des nations [et] des frontières», qui iront «vers toujours plus de dérégulation».

François Fillon se stabilise à 44,1% des voix dans les derniers résultats partiels de la primaire, après le dépouillement de 8 890 bureaux de vote (soit environ 3,5 millions d'électeurs) sur environ 10 000. Alain Juppé arrive en seconde position avec 28,3% et Nicolas Sarkozy en troisième position avec 20,9%.

Alain Juppé, prenant la parole peu après François Fillon : «J'ai décidé de continuer le combat !».

«Le peuple de France a besoin de rassembler», a martelé le maire de Bordeaux, qui a également appelé à faire barrage au Front national.

Le doyen de la primaire a promis d'engager des «réformes modernes» plutôt que de «cultiver la nostalgie du passé», et a salué NKM pour le soutien qu'elle lui a apporté ce soir.

François Fillon s'exprime pour la première fois depuis l'annonce des résultats partiels de la primaire : «Mon projet déclenchera un nouvel espoir».

L'ex-Premier ministre juge que les électeurs ont «démenti toutes les prédictions» en le portant loin devant ses concurrents, adhérant selon lui à son «langage de vérité», et souhaitant remédier à «un système bureaucratique qui brise l'énergie des Français». 

Nouveaux résultats partiels : François Fillon continue son ascension, avec 44,1% des voix, contre 28,2% pour Alain Juppé et 21% pour Nicolas Sarkozy (21%). Désormais, 8 709 bureaux de vote (soit environ 3,4 millions d'électeurs) ont été dépouillés sur un total d'environ 10 000 bureaux.

En quatrième place selon les résultats partiels de la primaire, Nathalie Kosciusko-Morizet soutient Alain Juppé.

Après l'annonce de la défaite de Nicolas Sarkozy, certains de ses partisans étaient en pleurs dans le QG parisien de l'ex-chef d'Etat.

Chez les Français de l'étranger (environ 53 000 votants), les résultats partiels s'avèrent très différents de la moyenne nationale, avec un Alain Juppé en tête avec 45,5%, suivi par un François Fillon à 37,3% et un Nicolas Sarkozy crédité de seulement... 8,7%.

D'après les derniers résultats partiels de la primaire, François Fillon atteint 44% des voix, très loin devant Alain Juppé (28,1%) et Nicolas Sarkozy (21.1%). Des chiffres qui concernent environ 8 400 bureaux de vote en France (soit environ 3,2 millions d'électeurs), sur un total d'environ 10 000 bureaux.

François Fillon frôle les 44% (43.9%) des voix dans les derniers résultats partiels provisoires, devant Alain Juppé (27.9%) et Nicolas Sarkozy (21.4%). Pour l'instant, 7 948 bureaux de vote en France ont été dépouillés (ce qui correspondant à environ 2,9 millions d'électeurs), sur un total d'environ 10 000 bureaux

Réagissant pour la première fois depuis la révélation des premiers résultats partiels du premier tour de la primaire, Nicolas Sarkozy salue un «succès populaire incontestable».

«Je ne suis pas parvenu à convaincre une majorité d'électeurs», admet l'ex-président de la République, qui «comprend et respecte leur volonté». Respectant les deux vainqueurs de la primaire, l'ancien chef d'Etat a fait savoir qu'il voterait pour François Fillon au second tour.

«François Fillon me parait avoir mieux compris le défi qui se présente devant la France», a-t-il précisé, avant de laisser entendre qu'il quitterait la vie politique : «Il est donc temps pour moi d'aborder une vie avec plus de passions privées et moins de passions publiques.»

Dimanche 20 novembre

François Fillon serait en tête dans le département des Alpes maritime, pourtant fief traditionnel des Sarkozystes.

François Fillon progresse encore dans les derniers résultats partiels provisoires de la primaire, avec 43,7% des voix, contre 27,8% pour Alain Juppé et 21,7% pour Nicolas Sarkozy. 7 365 bureaux de vote ont été dépouillés, sur environ 10 000.

Les nouveaux résultats partiels provisoires créditent français François Fillon à 43,5% des voix, devant Alain Juppé (27,6%) et Nicolas Sarkozy (22,1%) :

Bruno Le Maire, premier candidat à s'exprimer depuis l'annonce des résultats partiels provisoires : «Nous avons fait le pari du renouveau, les Français ont fait un autre choix et nous le respectons».

Dans les 39 bureaux de vote ayant été dépouillés dans le département breton d'Ille-et-Vilaine (sur 148 bureaux), François Fillon atteint rafle près de la moitié des voix (49,3 %), rapporte le journal Ouest France.

Nouvelles estimations partielles provisoires : François Fillon loin devant avec 43,6% des voix, suivi par Alain Juppé (26,7%) et Nicolas Sarkozy (22,9%).

Les nouvelles estimations partielles provisoires donnent François Fillon en tête avec 43,3% des voix, devant Alain Juppé (26,2%) et Nicolas Sarkozy (23,7%).

D'après les premiers résultats préliminaire du premier tour de la primaire de la droite et du centre, François Fillon est donné largement en tête (42,8%) devant Alain Juppé (26%), suivi par Nicolas Sarkozy (24,4%).

Trois sondages à la sortie des urnes réalisés par les instituts Harris Interactive, Opinion Way et Odoxa, et cités par le média belge RTBF, donnent Alain Juppé et François Fillon vainqueurs de ce premier tour, avec 30% des suffrages. Crédité de 25%, Nicolas Sarkozy ne serait pas qualifié pour le second tour.

D'après l'institut de sondage Ifop, environ 15% des personnes ayant voté lors de ce premier tour la primaire de la droite et du centre seraient... des électeurs du Front national (i-Télé).

D'après BFMTV, qui a interrogé un échantillon de 8 000 personnes, les électeurs frontistes seraient 8% à avoir voté à cette primaire, contre 15% pour les électeurs de gauche.

C'est maintenant l'heure du dépouillement, une tâche qui risque de prendre du temps avant de prendre connaissance des premières tendances.

De 3,9 à 4,3 millions de personnes auraient participé à la consultation, d'après une projection Elabe à la fermeture des bureaux de vote à 19h, réalisée à partir des données fournies par la Haute autorité de la primaire, chargée de chapeauter le scrutin. En comparaison, le premier tour de la primaire socialiste avait réuni, en 2011, 2,66 millions de participants.

Nicolas Sarkozy est arrivé à son QG de campagne, où il s'entretient avec son équipe, une heure avant l'annonce des premières estimations...

... tandis que les journalistes se pressent devant le bâtiment.

Thierry Solère a confirmé au Figaro la rupture d'enveloppes permettant de voter. «Dans beaucoup de régions on a attaqué les stocks du second tour, les bulletins de vote du second tour et les enveloppes du second tour.»

Les quelque 10 000 bureaux de vote de la primaire de la droite en métropole ont fermé dimanche à 19h, même si le scrutin a pu se poursuivre dans certains d'entre eux, en raison de la forte affluence.

En raison de l'importante participation dans plusieurs bureaux, les électeurs arrivés sur place avant 19h pourront voter, avec l'accord du président du bureau, a précisé le président de la commission d'organisation, Thierry Solère.

A 17h, sur 70% des bureaux de vote, plus de 2,5 millions de participants ont été comptabilisés, deux heures avant la fermeture des bureaux de vote, a annoncé le président de la commission d'organisation Thierry Solère.

Ce chiffre de 2 501 491 votants, qui exclut encore 30% des bureaux de vote ainsi que les suffrages de l'étranger, est le résultat d'une «affluence absolument considérable dans de très nombreux endroits», s'est réjoui Thierry Solère, lors d'une déclaration à la haute autorité chapeautant le scrutin qui doit désigner le candidat de la droite pour la présidentielle de 2017, d'après l'AFP.

L'équipe de Bruno Le Maire signale des irrégularités à La Réunion. 

Le directeur de campagne de Bruno Le Maire, Philippe Ghanty, a exprimé ses inquiétudes quant à la régularité du scrutin du premier tour de la primaire de la droite et évoque des cas litigieux qui se sont produits dans des bureaux de vote de plusieurs communes de l'île, selon le site réunionnais L'Info

D'après Nice Matin, la primaire de la droite et du centre aurait été victime de son succès dans plusieurs bureaux de vote de la région Paca, qui ont dû avoir recours aux enveloppes qui étaient prévues pour le second tour du scrutin.

Le camp Fillon a saisi la haute autorité de la primaire, a notamment rapporté France Info. En cause : l'assesseur représentant l'ex-Premier ministre n'aurait pas pu pénétrer dans le bureau de vote de Châteaurenard (Bouches-du-Rhône), selon le magazine L'Obs.

Sur Twitter, un internaute a contesté cette affirmation, assurant que l'assesseur de François Fillon avait été présent dans le bureau de vote toute la journée.

Le journal Corse Matin relève, à la mi-journée, une forte participation à la primaire dans la ville de Bastia (Haute-Corse).

Autre signe de la mobilisation des Corses pour ce scrutin : une centaine des quelque 3 000 habitants de la commune de Sartène, en Corse-du-Sud, s'étaient rendus dans l'isoloir en début d'après-midi.

D'après un journaliste d'un journal du département de l'Yonne, une cinquantaine de personnes n'auraient pas pu voter à la primaire de la droite et du centre durant la matinée dans la commune de Villeneuve-sur-Yonne, en raison d'un problème d'organisation – des assesseurs ayant attendu des consignes précises avant d'autoriser électeurs à voter.

Le premier tour de la primaire de la droite a attiré environ 1,13 million de Français dimanche à la mi-journée, a indiqué le président du comité d'organisation Thierry Solère, estimant que «les trois millions de votants» seront dépassés au terme de cette journée inédite à droite.

Le «Monsieur Primaire» du parti Les Républicains a fait état, lors du Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro, de 1 138 969 électeurs comptabilisés à midi dans 6 874 bureaux, soit un peu plus des deux tiers des bureaux. «Nous dépasserons les 3 millions de votants», a également estimé ce député des Hauts-de-Seine, au vu du nombre de Français ayant cherché à localiser leur bureau sur le site internet.

Nicolas Sarkozy est en train de voter dans le XVIe arrondissement de Paris. Il est le dernier candidat à le faire. Il est accompagné de son épouse, Carla Bruni.

Bruno Le Maire vient d'arriver dans son bureaux de vote à Evreux, dans l'Eure. Au même moment, Alain Juppé arrive dans son bureau de vote à Bordeaux (Gironde), et Jean-François Copé à Meaux (Seine-et-Marne).

La file d'attente devant le bureau de vote d'Alain Juppé s'étirait sur plusieurs mètres au-dehors. Le candidat a attendu son tour sans faire de commentaires à la presse.

Nicolas Sarkozy est donc le dernier candidat à ne pas encore avoir voté.

Jean-Frédéric Poisson vient à son tour de voter pour le premier tour de la primaire de la droite et du centre à Rambouillet, dans les Yvelines, où il réside. Dans un dernier tweet, vendredi soir, lors de son meeting à Marseille, il avait adressé un message aux électeurs pour leur indiquer qu'ils devaient «choisir la nuance de bleu de la droite». En effet, depuis le début de la campagne, Jean-Frédéric Poisson s'est toujours positionné comme le candidat le plus à droite et «le plus attaché aux valeurs et à l'identité».

Le président du Parti chrétien démocrate est le seul représentant d'une organisation politique différente des Républicains dans cette primaire.

Anne Levade, présidente de la Haute autorité pour ce scrutin, a annoncé que si les bureaux de vote ferment à 19h, il faudrait toutefois patienter jusqu'à 23 heures,voire même minuit, avant d'avoir les premiers résultats.

«Dans cette primaire, exercice inédit, il ne sera pas possible d'avoir de sondages sortie des urnes avec des bureaux tests et d'estimations de l'abstention», a-t-elle précisé au micro d'Europe 1.

François Fillon vient également de voter vers 10h30 dans le VIIe arrondissement de Paris. Les journalistes étaient nombreux et agités pour l'accueillir. 

Les derniers sondages donnaient François Fillon favori après une remontée spectaculaire : il n'était encore qu'en quatrième position il y a quelques semaines. Créera-t-il la surprise ? 

Nathalie Kosciusko-Morizet vient de voter dans le XIVe arrondissement de Paris, aux alentours de 9h40 ce dimanche.

Le Front national a d'ores et déjà exclu tout partenariat ou tout soutien à l'égard d'un des candidats à la primaire de la droite et du centre. En revanche, dans un tweet publié samedi 19 novembre, Marion Maréchal-Le Pen a estimé que Jean-Frédéric Poisson était le seul candidat avec lequel «une alliance serait possible».

Crédité d'à peine quelques points dans les sondages, il pourrait toutefois arriver devant Jean-François Copé. Jean-Frédéric Poisson avait suscité l'engouement des Français lors du premier débat télévisé

 

Y a-t-il des risques de fraude au cours de cette élection ? Si tout bon feuilleton à suspense l'exige, les candidats s'en passeraient bien : plus tôt dans la semaine, les équipes d'Alain Juppé et de François Fillon se sont rencontrées pour parer à cette éventualité. Dans le sud-est, il a par exemple été recommandé aux assesseurs de manger sur place et de ne pas quitter les bureaux de vote pour déjeuner...

Sur internet, les premiers soupçons circulent déjà... et le camp Sarkozy est toujours en ligne de mire.

Quelles sont les fraudes redoutées ? Les faux votants, tout d'abord, technique classique mais incontournable. Plus atypique mais tout aussi efficace : la mine de crayon sous les ongles. Les dépouilleurs peuvent ainsi raturer un bulletin favorable à un autre candidat que ceux qu'ils soutiennent, afin de l'invalider. 

Premiers dysfonctionnements quelques minutes à peine après l'ouverture du scrutin : les Français de l'étranger, supposés pouvoir voter en ligne, ne semblaient pas pouvoir accéder au site internet prévu à cet effet.

Après quelques minutes d'inquiétude, le site internet semble fonctionner de nouveau. Le bon déroulement du vote est l'un des points les plus importants de cette journée, alors que les derniers sondages donnent François Fillon, Nicolas Sarkozy et Alain Juppé au coude à coude. Toute anomalie pourrait servir de prétexte à une contestation du résultat, réveillant les douloureux souvenirs de l'élection du président de l'UMP fin 2012.

Quelques minutes après l'ouverture des bureaux de vote, certains d'entre eux voient déjà des petites files d'attente se former. C'est par exemple le cas à Cesson-Sévigné, en Ille-et-Vilaine.

En Nouvelle-Calédonie, où l'on votait déjà hier soir en raison du décalage horaire, la participation s'établissait entre 5 et 7% dans les bureaux de Nouméa. Un niveau supérieur à celui attendu. 

C'est parti ! Les bureaux de vote viennent d'ouvrir un peu partout en France et à l'étranger. 

La campagne aura été assez rude, notamment lors du dernier des trois débats entre les différents candidats. S'ils ont tous promis de se ranger derrière celui d'entre eux qui sortira vainqueur le 27 novembre prochain, la primaire pourrait bien laisser des traces. C'est la première fois que la droite organise ce genre de scrutin en France.

Le site des primaires enregistre un très grand nombre de connexions depuis hier soir. Plus de 500 000 Français ont cherché leur bureau de vote hier soir. Signe d'une forte mobilisation pour le vote ?

Les Républicains espèrent dépasser les 2 millions de votants (ce qui devrait, selon les estimations, être le cas). Au-delà de ce seuil, l'organisation du scrutin sera rentabilisée, puisque chaque participant doit s'acquitter de la somme de deux euros. 

Jean-Francois Copé, François Fillon, Alain Juppé, Nathalie Kosciusko-Morizet, Bruno Le Maire, Jean-Frédéric Poisson et Nicolas Sarkozy. Des sept candidats à la primaire de la droite et du centre, il n'en restera que deux ce soir, qui seront départagés dimanche 27 novembre.

Si Alain Juppé et Nicolas Sarkozy font toujours figure de favoris, François Fillon a fait une percée récente dans les sondages qui lui donne bon espoir d'arriver parmi les deux premiers. De leur côté, les autres candidats espèrent créer la surprise, ou, à défaut, réaliser un score suffisamment élevé pour pouvoir peser sur le résultat du second tour - et se rendre indispensable au futur candidat à la présidence.

Les quelque 10 000 bureaux de vote ouvriront leurs portes ce dimanche à 8h précises et fermeront à 19h.